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Deuil normal et pathologique
Il est classique de distinguer 3 phases dans le processus de deuil (qui ne se succèdent cependant pas forcément de manière chronologique et peuvent être entremêlées ou simultanées) : * la phase du choc de la perte avec souvent un état de sidération affective (parfois associée à des symptômes du syndrome dissociatif) et un abattement ; * l’état émotionnel douloureux relié à l’état de manque du défunt (tristesse, angoisse, colère, désespoir, culpabilité, etc.) ; * la réorganisation avec acceptation de la réalité de perte et adaptation à une vie quotidienne réinvestie dans un environnement où le défunt est absent.
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98 Medieval
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Medieval Europe
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#timelineofeverything
Question
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Answer
Hanseatic League Hamburg, which has salt mines, and Lubeck, which has a herring fishery, form a trading alliance to produce salted herring. This marks the start of the Hanseatic League, a great trading association of northern German town

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#timelineofeverything
98 Medieval Europe In Europe, the Medieval period, or Middle Ages, lasted from the 5th to the 15th centuries. It followed the fall of the Western Roman Empire (see pages 84–85). Medieval Europe was dominated by the Catholic Church (headed by the pope in Rome), and by ruling classes of warriors. The majority of the population was made up of peasant farmers. BEFORE As the Western Roman Empire broke apart, Germanic invaders founded new kingdoms across Europe (see pages 84–85). Their leaders quickly became Christian, and they gained authority from the Church, which taught that rulers were chosen by God. Charlemagne crowned In Rome, Pope Leo III crowns the Frankish King Charlemagne as the first Holy Roman Emperor. Charlemagne (ruled 800–814) unites much of western Europe in his Carolingian Empire. 800 Vikings found Dublin After raiding Ireland, the Vikings build a fortified camp by the Liffey River. This permanent settlement becomes the town of Dublin. The Vikings go on to found settlements at Limerick, Wexford, Waterford, and Cork. 841 1095 Franciscan order St. Francis founds an order of friars, whose role is to spread Christianity by preaching. Unlike monks, who live apart from the world in monasteries, friars live in towns among ordinary people. Battle of Las Navas de Tolosa The Almohad Muslims of southern Spain suffer a crushing defeat in a battle against a Christian army. The Christian reconquest of Spain from Muslim control is under way. Hanseatic League Hamburg, which has salt mines, and Lubeck, which has a herring fishery, form a trading alliance to produce salted herring. This marks the start of the Hanseatic League, a great trading association of northern German towns. 1241 Hundred Years’ War Edward III of England proclaims that, as the son of a French princess, he has more right to rule France than the new king, Philip of Valois. This begins more than a century of on-and-off warfare between England and France. 1337–1453 The First Crusade Pope Urban II proclaims a crusade (holy war), against the Muslims, who rule the Middle East. In 1099, the crusaders capture Jerusalem, founding four Christian states in the Middle East. Seven more crusades follow. 1 2 0 9 1 2 1 2 US_098-099_Medieval_Europe.indd 98 06/06/2018 14:28
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire

Définitions

Les conduites suicidaires comprennent les suicides et les tentatives de suicide. Le suicide est un acte auto-infligé avec intention de mourir (évidence implicite ou explicite) dont résulte la mort. Le suicidé est l’individu qui s’est donné la mort volontairement

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire

Attention

Quand une personne décède par suicide, on parle de suicide « abouti » et pas de suicide « réussi ».

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
La tentative de suicide (TS) est un comportement auto-infligé avec intention de mourir (évidence implicite ou explicite) sans issue fatale. Les comportements les plus fréquents sont l’intoxication médicamenteuse volontaire, la phlébotomie, le saut de hauteur, la pendaison et l’intoxication au gaz. La TS est à différencier des conduites d’auto-mutilation, des prises de risque, d’une mauvaise observance à un traitement ou d’un refus de soins en cas de maladie grave du fait de l’absence d’intention de mourir.
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
On distingue 3 niveaux de passage à l’acte : TS avérée (passage à l’acte réel, effectué), TS inter- rompue (passage à l’acte stoppé par un tiers) et TS avortée (passage à l’acte stoppé par l’indi- vidu lui-même). Certaines spécificités permettent de caractériser un geste suicidaire telles que la violence du geste (fonction de la méthode), sa gravité (fonction des conséquences médicales), le degré d’intentionnalité et de planification
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#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
Le suicidant est l’individu survivant à sa tentative de suicide. Les idées suicidaires correspondent aux pensées concernant le désir et la méthode de se donner la mort. Elles constituent un continuum allant des idées morbides vagues et floues jusqu’à une planification élevée avec un scénario établi. Quand ces idées sont exprimées en suggérant que le passage à l’acte est imminent, on parle de menaces suicidaires. Le suicidaire est l’individu ayant et/ou exprimant verbalement ou non verbalement des idées suicidaires
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire

Classifications internationales

Le DSM-5 introduit le « trouble conduite suicidaire » dans les catégories à l’étude, visant notamment à favoriser l’émer- gence d’études cliniques testant des stratégies thérapeutiques anti-suicide spécifiques. Ce trouble est défini par la survenue d’une tentative de suicide dans les deux ans, période où il est observé un taux élevé de récidive. Les critères opérationnels de ce trouble, qui restent à être affinés et validés, permettent de définir des diagnostics différentiels de la tentative de suicide : auto-mutilations non suicidaires (définies comme des blessures auto-infligées de manière superficielles pour induire le soulagement d’un état négatif ou l’apparition d’une humeur positive), idées de suicide et actes préparatoires

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge
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La Federal Drug Administration (FDA) recommande l’utilisation d’un algorithme de classification des phénomènes suici- daires et non suicidaires dans les essais thérapeutiques et les études épidémiologiques, le C-CASA. Cet algorithme distingue : suicides, tentatives de suicide (avérées, interrompues, avortées), actes préparatoires, comportements auto-mutilatoires d’intention inconnue, auto-mutilations sans intention suicidaire, idées suicidaires, manque d’infor- mation pour un comportement non létal ou létal.
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire

Cliniquement, la crise suicidaire peut se manifester initialement par :

* des symptômes non spécifiques du registre dépressif ou anxieux ; * une consommation de substances (alcool, substances illicites, tabac) ; * des prises de risque inconsidérées ; * un retrait par rapport aux marques d’affection et au contact physique ; * un isolement.

Puis cette crise peut se manifester par certaines idées et comportements préoccupants : * un sentiment de désespoir ; * une souffrance psychique intense ; * une réduction du sens des valeurs ; * un cynisme ; * un goût pour le morbide ; * une recherche soudaine de moyens létaux (par exemple : armes à feu).

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Au cours de l’évolution, une accalmie peut faire craindre un syndrome présuicidaire de Ringel (détaillé plus bas). Les comportements de départ (rédaction de lettres, dispositions testa- mentaires, dons, etc.) sont des signes devant faire évoquer un risque de passage à l’acte suicidaire imminent.
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Concernant les idéations suicidaires

Selon les données du Baromètre santé 2010, 3,9 % des personnes interrogées ont déclaré avoir pensé à se suicider au cours des 12 derniers mois

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Concernant les tentatives de suicide (TS)

On estime entre 150 000 et 200 000 le nombre de tentatives de suicide donnant lieu à un contact avec le système de soins en France. On dénombre ainsi, en moyenne, une tentative de suicide toutes les 4 minutes en France. En 2010, 5,5 % des 15-85 ans déclaraient avoir tenté de se suicider au cours de leur vie (7,6 % des femmes et 3,2 % des hommes) et 0,5 % au cours des 12 derniers mois (0,7 % des femmes et 0,3 % des hommes). Les deux principaux modes opératoires utilisés dans les tentatives de suicide sont l’intoxication médicamenteuse volontaire et la phlébotomie. Les tentatives de suicide sont plus fréquentes chez les femmes (sex-ratio F/H d’environ 4) et chez les sujets jeunes. On estime à 40 % la fréquence de récidive après une tentative de suicide, dont la moitié survenant dans l’année. La mortalité par suicide dans l’année qui suit une tentative de suicide est de 1 % (soit 50 fois plus élevée que dans la population générale). Le taux de décès par suicide au cours de la vie chez les sujets ayant tenté de se suicider est de plus de 10 %

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Concernant les suicides

En France, le suicide reste une des premières causes de mort évitable : sa fréquence est de 16,4 suicides pour 100 000 habitants (25,3 chez les hommes et 8,0 chez les femmes). En 2011, on dénombrait 10 314 décès par suicide, soit, en moyenne, un suicide toutes les 40 minutes. Le suicide est la 2 e cause de mortalité chez les 15-24 ans et la 1 re cause de mortalité chez les 25-34 ans. Il y a une surmortalité masculine nette (sex-ratio H/F d’environ 3). Le taux de mortalité par suicide augmente avec l’âge mais différemment selon les sexes ; il est maximal chez les hommes de 85 ans ou plus. Le nombre absolu de suicides est le plus élevé entre 35 et 54 ans. Les moyens suicidaires utilisés les plus fréquemment sont dans l’ordre : la pendaison et les armes à feu (en particulier chez les hommes) et l’intoxication médicamenteuse volontaire (en particulier chez les femmes). Les études d’autopsie psychologique montrent que près de 90 % des suicidés présentaient au moins un trouble psychiatrique au moment du passage à l’acte suicidaire

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge
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Le repérage de la crise suicidaire s’articule autour de trois axes : * l’expression d’idées suicidaires ; * les manifestations d’une situation de crise psychique ; * le contexte de vulnérabilité
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - CRISE SUICIDAIRE chez L'ENFANT
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La crise suicidaire chez l’enfant

Les enfants peuvent exprimer des idées et des intentions suicidaires dès l’âge de 5-6 ans. Les tentatives de suicide existent chez l’enfant même si elles sont bien moins fréquentes que chez l’adolescent. Les enfants réalisent des tentatives de suicide principalement par pendaison/stran- gulation et défenestration. Tout enfant qui exprime des idées suicidaires ne présente pas néces- sairement une crise suicidaire (par exemple : menace suicidaire sous l’emprise de la colère dans un contexte d’intolérance à la frustration) mais tout propos suicidaire nécessite une évaluation attentive de l’enfant

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#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
Certains éléments peuvent témoigner d’une crise psychique comme des plaintes physiques non liées à une pathologie non-psychiatrique, un repli, un isolement, une encoprésie ou une énurésie secondaires, des blessures à répétition, des préoccupations exagérées pour la mort, une tendance à être le souffre-douleur des autres
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Les principaux facteurs de vulnérabilité sont : un isolement aff ectif, une impulsivité, des boule- versements familiaux, l’entrée au collège, un contexte de harcèlement, de maltraitance, de négli- gence grave
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La crise suicidaire chez l’adolescent

L’expression d’idées et d’intentions suicidaires ne doit jamais être banalisée et constitue un motif d’intervention et de prévention. Les adolescents réalisent des tentatives de suicide majoritaire- ment par intoxication médicamenteuse volontaire

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - CRISE SUICIDAIRE chez L'ADOLESCENT
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
Certains éléments peuvent témoigner d’une crise psychique comme une baisse des résultats scolaires, une attirance pour la marginalité, des conduites excessives ou déviantes, des conduites ordaliques (le sujet remet sa survie dans les mains du « hasard »), des conduites d’anorexie et de boulimie, des prises de risque inconsidérées (notamment au niveau sexuel), une violence sur soi et sur autrui, des fugues
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - CRISE SUICIDAIRE chez L'ADOLESCENT
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Les principaux facteurs de vulnérabilité sont : les conflits d’autorité, l’isolement affectif, les échecs (notamment scolaires), la déscolarisation, les ruptures sentimentales, la maladie chro- nique ou le handicap
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - CRISE SUICIDAIRE chez L'ADULTE
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La crise suicidaire chez l’adulte

Les idées suicidaires peuvent être peu exprimées en dehors de la relation avec le médecin ou au contraire être très manifestes dans la famille. Les manifestations pouvant témoigner d’une crise psychique sont : l’ennui, le sentiment de perte de rôle, d’échec, d’injustice, d’être en décalage, la perte d’investissement au travail, les difficul- tés relationnelles, les difficultés conjugales, l’incapacité à supporter une hiérarchie, les arrêts de travail à répétition ou au contraire le surinvestissement au travail, des consultations répétées chez le médecin pour des symptômes aspécifiques (douleurs, sensation de fatigue, etc.)

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - CRISE SUICIDAIRE chez L'ADULTE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
Les conditions suivantes constituent des facteurs de vulnérabilité : situations conjugales, sociales et professionnelles précaires, une ambiance délétère au travail voire un harcèlement profession- nel, un trouble addictif, les affections médicales générales handicapantes, chroniques, doulou- reuses ou graves, des situations de violence, une blessure narcissique, l’immigration
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - CRISE SUICIDAIRE chez LA PERSONNE ÂGÉE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire

La crise suicidaire chez la personne âgée

Les personnes âgées expriment rarement des idées suicidaires ou ont plus rarement que d’autres l’occasion de les exprimer, et lorsqu’elles le sont, elles ne doivent pas être banalisées. Les manifestations de la crise psychique peuvent comporter : un repli sur soi, un refus de s’ali- menter, un manque de communication, une perte d’intérêt pour les activités, un refus de soin

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - CRISE SUICIDAIRE chez LA PERSONNE ÂGÉE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
Les éléments suivants sont des facteurs de vulnérabilité : un épisode dépressif caractérisé (quasiment constant) et les autres troubles psychiatriques (notamment trouble de l’usage de l’al- cool et troubles de la personnalité), une affection médicale générale à l’origine de handicaps et de douleurs, l’isolement social, des conflits, une maltraitance, un changement d’environnement, le veuvage. Les conduites suicidaires de la personne âgée présentent des particularités cliniques : une inten- tionnalité suicidaire élevée, un faible niveau d’impulsivité et d’agressivité, peu d’antécédents personnels de conduite suicidaire.
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - CRISE SUICIDAIRE chez UN PATIENT PSY
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire

La crise suicidaire chez un patient atteint d’une pathologie psychiatrique

Les patients peuvent facilement exprimer des idées suicidaires ou, plus rarement, les dissimuler. Le trouble psychiatrique est en soi un facteur de vulnérabilité. La crise suicidaire est faite de moments à haut risque avec des moments d’accalmie. Certains signes peuvent marquer une augmentation du risque suicidaire : * un isolement avec une décision de rompre les contacts habituels (par exemple la visite de l’infirmier de secteur) ; * une réduction ou un abandon des activités habituelles ; * une exacerbation des symptômes psychopathologiques.

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - CRISE SUICIDAIRE
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - ÉVALUATION
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
Une conduite suicidaire n’est jamais la conséquence d’un seul facteur causal. Il ne faut jamais hésiter à questionner le patient sur l’existence d’idées de suicide. Interroger sur les idées de suicide ne les fait pas émerger et permet de favoriser leur expression et de mettre en place des mesures de prévention du risque suicidaire.
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - ÉVALUATION du RISQUE
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Attention

L’évaluation du risque suicidaire est un réflexe à avoir systématiquement en psychiatrie. Il faut être systématique et le plan à adopter est en trois parties : Risque-Urgence-Dangerosité.

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* Facteurs personnels : - antécédents personnels de TS ; - diagnostic de trouble psychiatrique (troubles de l’humeur, troubles des conduites alimen- taires, troubles de la personnalité, schizophrénie, trouble lié à l’usage de substances, troubles anxieux, etc.) ; - traits de personnalité : faible estime de soi, impulsivité-agressivité, rigidité de la pensée, colère, propension au désespoir ; - expression d’idées suicidaires ; - santé générale : pathologie affectant la qualité de vie.
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* Facteurs familiaux : - antécédents familiaux de TS et de suicide.
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* Événements de vie et facteurs psychosociaux : - ATCD de maltraitance dans l’enfance (violences, abus physique, émotionnel ou sexuel) ; et pertes d’un parent pendant l’enfance ; - élément déclencheur : élément récent entraînant un état de crise chez un sujet ; - situation socio-économique : difficultés économiques ou professionnelles ; - isolement social (réseau social inexistant ou pauvre, problèmes d’intégration), séparation ou perte récente, difficultés avec la loi (infractions, délits), échecs ou événements humiliants ; - difficultés dans le développement : difficultés scolaires, placement durant l’enfance/ adolescence en foyer d’accueil ou en détention, perte parentale précoce ; - « imitation » suite à un suicide : la personne est affectée par le suicide récent d’un proche
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Les facteurs de protection sont aussi à envisager comme autant d’éléments préservant du passage à l’acte. On peut citer : * du point de vue individuel, la résilience peut se définir comme la capacité à fonctionner de manière adaptée en présence d’événements stressants et de faire face à l’adversité, à continuer à se développer et à augmenter ses compétences dans une situation adverse ; * du point de vue psychosocial, le soutien socio-familial perçu et le fait d’avoir des enfants sont des facteurs protecteurs ; * croyance religieuse
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - ÉVALUATION de L'URGENCE
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Évaluation de l’urgence : projet suicidaire

L’urgence s’évalue par l’existence d’un scénario suicidaire et le délai de mise en œuvre de ce projet.

Un degré d’urgence élevé est évoqué si : * le sujet envisage un scénario suicidaire et a pris des dispositions en vue d’un passage à l’acte (préméditation, lettre, dispositions testamentaires, anticipation de la découverte du corps) ; * le sujet n’envisage pas d’alternative au suicide (idées envahissantes, ruminations anxieuses, refus des soins) ; * l’intention a pu être communiquée à des tiers soit directement soit indirectement

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - ÉVALUATION de la DANGEROSITÉ
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Évaluation de la dangerosité : moyens à disposition

La dangerosité s’évalue selon la létalité potentielle et l’accessibilité du moyen considéré

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - ÉVALUATION
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire

Attention

Certains outils psychométriques peuvent également être utilisés pour évaluer le risque suicidaire. Ils sont peu utilisés en pratique. On peut citer par exemple l’échelle de désespoir de Beck. Plus directement échelle de Columbia ou Idées suicidaires de Beck

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - ÉVALUATION
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
Attention, malgré ces techniques d’évaluation clinique du risque suicidaire, le passage à l’acte reste un geste difficile- ment prévisible.
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - ÉVALUATION
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
Attention, il faut être attentif à l’éventualité d’un syndrome présuicidaire de Ringel caractérisé par un calme apparent, une attitude de retrait, une diminution de la réactivité émotionnelle, de la réactivité affective, de l’agressivité et des échanges interpersonnels. Ces signes témoignent d’une fuite vers les fantasmes suicidaires qui occupent toute la vie imaginaire et doivent faire craindre un passage à l’acte suicidaire imminent.
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - ÉVALUATION
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRÉVENTION
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire

Abord du patient

L’entretien doit se faire dans un endroit calme, en toute confidentialité et en face-à-face. Il a pour premier but de travailler l’alliance thérapeutique. Il ne faut pas hésiter à laisser le patient exprimer ses émotions. Les idées suicidaires doivent être abordées par exemple avec des questions comme « avez-vous des idées de suicide ? » ou « avez-vous envie de vous donner la mort/de vous faire du mal ? ». Une souffrance tolérable doit être écoutée, si celle-ci est intolérable (agitation, perplexité anxieuse), il faut la soulager par des médicaments appropriés (traitement sédatif)

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
Il ne faut pas banaliser les conduites suicidaires qui constituent une urgence psychiatrique. À l’inverse, il ne faut pas dramatiser la situation et les patients doivent se sentir libre d’exprimer leur vécu et leurs idées. L’examen médical du patient est indispensable et permet d’apaiser le patient et d’entrer en relation
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
On peut repérer des soutiens possibles dans l’entourage, déjà au courant ou non et proposer au patient de les appeler et de les informer pour qu’ils puissent le soutenir. Il est important d’avoir un contact avec la famille/l’entourage pour expliquer la situation tout en respectant le secret médical, que la prise en charge soit ambulatoire ou en cas d’hospitalisation (SDT). La participation du patient aux soins doit être évaluée
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire

Conduite à tenir en urgence

Les urgences accueillent fréquemment des sujets en situation de crise suicidaire, ou dans les suites d’une tentative de suicide. L’accueil doit se faire au calme dans un box en essayant de garder autour du patient les mêmes interlocuteurs (soignants) et doit contribuer à sécuriser le patient.

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L’urgentiste doit décider d’une hospitalisation : * pour stabiliser un patient au pronostic engagé du fait de sa tentative de suicide ; * devant un risque suicidaire imminent ; * devant une situation d’insécurité sévère dans les perspectives de sortie ; * devant une perplexité anxieuse sans distanciation vis-à-vis de la souffrance psychique
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
Un avis psychiatrique doit être sollicité pour tout patient suicidaire ou suicidant après stabilisation de l’état clinique du patient. Une hospitalisation brève en unité de crise peut être recommandée. Le but de l’entretien psychiatrique est d’évaluer la crise suicidaire (risque/urgence/dangerosité), d’évaluer la psychopathologie et d’orienter la prise en charge. Un traitement médicamenteux sera parfois à prescrire en urgence comme des sédatifs ou des anxiolytiques en cas d’agitation ou d’anxiété importante. Un hypnotique en cas d’insomnie sévère transitoire. Leur prescription symptomatique devra être bornée dans le temps. L’hospitalisation s’impose en cas de niveau d’urgence élevée.
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
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L’hospitalisation a plusieurs objectifs : * protéger la personne en limitant le risque de passage à l’acte suicidaire ; * traiter la psychopathologie associée ; traitement du trouble psychiatrique associé ; * faciliter la résolution de la crise (alternatives) en mettant en place une psychothérapie de soutien (relation de confiance, verbalisation de la souffrance, travail de l’alliance thérapeutique, etc.). * organiser le suivi ambulatoire ultérieur.
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
L’hospitalisation n’empêche pas complètement un patient de se suicider et de nombreux suicides (5 %) ont lieu dans les établissements de soins. Il faut prendre certaines précautions visant à limiter l’accès à des moyens létaux (inventaire des affaires et retrait des objets dangereux, blocage des fenêtres, suppression des points d’appui résistant au poids du corps) et à assurer une surveillance rapprochée (chambre près de l’infirmerie). Il faut bien expliquer, que ce soit en hospitalisation libre ou à la demande d’un tiers, les raisons de l’hospitalisation et les conditions d’accueil (lieu, durée d’hospitalisation, fonctionnement de l’équipe)
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire

Attention

Que ce soit en hospitalisation ou en ambulatoire, le suivi psychologique permet d’aider le patient à mettre en place des alternatives possibles au projet de suicide. L’entretien doit s’attacher à valoriser les éléments positifs de la vie du patient, de sa personnalité. De la même manière, il faudra prendre en charge tout trouble psychiatrique comme, par exemple, un épisode dépressif caractérisé. Attention, de manière générale, la mise en place d’un traitement antidépresseur ne nécessite pas une co-prescription systématique de benzodiazépine (concept de « levée d’inhibition » débattu). Une action antisuicide spécifique est reconnue pour le lithium dans les troubles de l’humeur (unipolaire et bipolaire) et pour la clozapine dans la schizophrénie.

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
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Suivi ambulatoire et organisation de la post-crise

En cas de prise en charge ambulatoire : * un rendez-vous au bout de quelques jours (idéalement dans les 48 h) doit permettre de rééva- luer la situation ; * l’entourage doit être proche et disponible. Clairement il faut identifier les ressources acces- sibles dans l’entourage et s’assurer qu’elles sont suffisantes pour soutenir le patient

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
#348 #Conduite #Cours #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Risque #Suicidaire
En présence d’un cumul de plusieurs facteurs de risque, il faut orienter le patient vers un suivi psychiatrique en hospitalisation ou en ambulatoire.
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - PRISE EN CHARGE
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L’année suivant l’émergence d’idées suicidaires est une année à haut risque de passage à l’acte. Durant l’année qui suit une tentative de suicide, le risque de récidive est important. Ceci fait recom- mander la plus grande vigilance.
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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge - TERRAINS PARTICULIERS
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La crise suicidaire chez l’enfant

Lorsqu’une crise suicidaire est dépistée chez un enfant, par exemple par un enseignant, les éléments suivants guident la conduite à tenir : * il ne faut pas chercher à résoudre le problème seul ; * il faut parler avec l’enfant sans que cela soit intrusif ; * il faut signaler les signes repérés à la famille ; * il faut signaler au médecin scolaire qui fera le lien avec le médecin traitant et/ou le médecin spécialiste ; * il faut être attentif au contexte social (harcèlement, maltraitance, négligence, etc.). En cas de crise suicidaire avérée, une hospitalisation est nécessaire pendant quelques jours pour débuter une prise en charge pédopsychiatrique adaptée

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La crise suicidaire chez l’adolescent

Lorsqu’une crise suicidaire est dépistée chez un adolescent, les éléments suivants guident la conduite à tenir : * il faut créer un climat d’empathie avec l’adolescent qui va permettre son accompagnement vers les professionnels de l’établissement (médecin, infirmière, psychologue ou assistant d’édu- cation), la famille et le médecin traitant ; * il faut avoir recours aux réseaux spécialisés existants. En cas de crise suicidaire avérée et en particulier en cas de tentative de suicide, la prise en charge hospitalière est favorisée. Le suivi ambulatoire sera à mettre en place dès la sortie. En cas de non venue aux rendez-vous de suivi, on peut mettre en place des visites à domicile ou réorganiser une hospitalisation si le risque suicidaire persiste. Il faut savoir là aussi s’appuyer sur des interve- nants extérieurs (éducateurs, paramédicaux, etc.)

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La crise suicidaire chez l’adulte

Lorsqu’une crise suicidaire est dépistée chez un adulte, par exemple par l’entourage proche, les éléments suivants guident la conduite à tenir : * l’entourage proche doit essayer d’établir un lien et une relation de confiance en adoptant une attitude de bienveillance, d’écoute, de dialogue et d’alliance ; * à partir de ces attitudes, l’entourage peut accompagner le patient vers les différents réseaux d’aide et au soin. En cas de crise suicidaire avérée, la prise en charge est celle expliquée ci-dessus.

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La crise suicidaire chez la personne âgée

Lorsqu’une crise suicidaire est dépistée chez une personne âgée, par exemple par le médecin traitant, les éléments suivants guident la conduite à tenir : * une dépression doit être systématiquement recherchée car elle est quasiment constante ; * la recherche de troubles psychiatriques comorbides doit être systématique ; * l’existence d’un éventuel changement comportemental doit faire envisager une douleur physique et/ou une maltraitance ; * une évaluation psychosociale doit être systématique. En cas de crise suicidaire avérée, la prise en charge doit particulièrement veiller à rechercher des moyens de mort violente et les enlever du domicile.

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Pour en savoir plus

La baisse spectaculaire du taux de suicide chez les sujets âgés en Grande-Bretagne après la limitation de la prescription des barbituriques et la détoxification du gaz (qui consiste à extraire le monoxyde de carbone du gaz naturel) illustre l’efficacité des stratégies de limitation de l’accès à certaines méthodes de suicide à l’échelle populationnelle.

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La crise suicidaire chez un patient atteint d’un trouble psychiatrique

Lorsqu’une crise suicidaire est dépistée chez un patient déjà suivi en psychiatrie, les éléments suivants guident la conduite à tenir : * il faut prendre contact avec le ou les thérapeutes habituels ; * il faut veiller au retrait des objets ou des médicaments dangereux. En cas de crise suicidaire avérée, la prise en charge s’appuie généralement sur l’hospitalisation.

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Risque et conduites suicidaires chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte : Identification et prise en charge
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La crise suicidaire est une crise psychique réversible et temporaire, dans un contexte de vulnéra- bilité. Les ressources adaptatives de la personne sont épuisées. Le passage à l’acte suicidaire en est le risque majeur.
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Deuil normal et pathologique
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Points clefs

Le deuil normal est un processus qui répond à une certaine dynamique qu’il convient de connaître. Le deuil complexe persistant (ou pathologique, ou prolongé, ou compliqué) correspond à la persistance, pendant plus de 12 mois (ou 6 mois pour les enfants), de symptômes psychiatriques sévères et invalidants. Lorsqu’un trouble psychiatrique est identifié au décours d’un deuil, en particulier un épisode dépressif caractérisé, il convient de le prendre en charge de la même manière que s’il était survenu dans un autre contexte.

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Deuil normal et pathologique
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Définition

Le deuil correspond aux réactions : * émotionnelles, * cognitives, * comportementales, * et socioculturelles, face à la perte par la mort d’une personne proche à laquelle on était significativement attaché (comme un parent, un conjoint, un ami). Il fait partie de la trajectoire de vie de chacun et corres- pond à une réaction « normale » pour la majorité des personnes.

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Deuil normal et pathologique
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Sur le plan biologique : le deuil est un facteur de risque de survenue de décompensations de pathologies existantes ou d’apparition de nouveaux troubles non-psychiatriques (cardiovascu- laires notamment) ou psychiatriques.
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Deuil normal et pathologique
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Sur le plan psychologique : le deuil se manifeste généralement par une forte réactivité émotion- nelle et des émotions comme la tristesse, l’angoisse, la colère, le désespoir, la culpabilité, qui peuvent se mélanger. Dans un premier temps, cet état de choc envahissant est constant, puis assez rapidement il devient fluctuant et s’entremêle avec des émotions qui redeviennent progressive- ment positives. La capacité à se concentrer sur les aspects positifs de la vie du défunt est d’ailleurs une stratégie protectrice dans le deuil. Le processus du deuil consiste aussi à intégrer progressivement le caractère effectif et irréversible de la mort de la personne. À mesure de l’adaptation au deuil, le vécu émotionnel lié à l’état de manque du défunt est moins intense et la personne construit fréquemment un nouveau sens à sa vie, en intégrant le décès du proche
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Deuil normal et pathologique
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Sur le plan social : la qualité du soutien familial et social influence le processus de deuil (par le biais des rituels en particulier). La perte d’un proche peut parfois entraîner des changements dans les relations socio-affectives : de l’exacerbation de conflits, à l’apaisement de blessures anciennes
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Deuil normal et pathologique
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Le deuil chez l’enfant et l’adolescent

Les enfants peuvent manifester une réaction initiale modérée puis ressentir les effets complets plus tardivement. Plutôt que de la tristesse, l’enfant peut manifester de l’indifférence, de la colère, une peur de l’abandon ou des troubles du comportement. L’enfant peut également manifester des symptômes polymorphes d’allure cognitive (régression dans les acquisitions par exemple) ou non-psychiatriques (énurésie par exemple). Ces différentes manifestations peuvent être diffé- rentes selon le stade de développement psychoaffectif de l’enfant touché par le deuil.

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Deuil normal et pathologique
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Le deuil chez la personne âgée

Le vieillissement expose à une fragilité médicale globale ainsi qu’à un isolement social qui sont autant de facteurs risquant de ralentir et compliquer le processus de deuil. Le processus de réorga- nisation peut être particulièrement long, d’autant plus que l’isolement socio-affectif est important et que la personne souffre de comorbidités psychiatriques et non-psychiatriques. Les sujets âgés sont particulièrement exposés au risque d’épisode dépressif caractérisé et le risque de suicide est d’autant plus élevé que l’on avance en âge, en particulier chez les hommes

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Deuil normal et pathologique
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Les complications du deuil

Malgré la souffrance du deuil, la plupart des personnes s’adaptent à la perte et à l’état de manque du défunt et continue à vivre de façon satisfaisante. Le deuil normal dure en moyenne 2 à 3 mois, mais va dépendre du lien d’attachement qui unissait l’endeuillé au défunt, de l’âge du défunt, et des circonstances du décès

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Deuil normal et pathologique
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Pour un certain nombre de personnes néanmoins, le deuil peut se compliquer. Il s’agit alors : * soit d’une non-évolution du processus de deuil vers la phase de réorganisation, avec persis- tance d’altérations au niveau comportemental, émotionnel, cognitif avec limitation du fonctionne- ment social. On parle alors de deuil pathologique, compliqué, ou prolongé, ou complexe persistant (ces termes sont tous synonymes) ; * soit d’un trouble psychiatrique, notamment un épisode dépressif caractérisé, survenant pendant la période du deuil, associé à un risque suicidaire.
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Un deuil complexe persistant survient lorsqu’un sujet a fait l’expérience du décès d’une personne proche et qu’il présente des symptômes cliniquement significatifs, disproportionnés pour sa culture et responsables d’une incapacité fonctionnelle importante, pratiquement tous les jours et pendant une durée supérieure à 12 mois (6 mois pour les enfants).
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Les symptômes caractéristiques du deuil complexe persistant sont ceux d’une nostalgie liée à l’état de manque du défunt et de ruminations envahissantes associées à une réaction de détresse intense et à des perturbations marquées dans les relations sociales et dans sa propre existence
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Deuil normal et pathologique
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Classification internationale

Les critères symptomatiques du deuil complexe persistant selon le DSM-5

Au moins 1 symptôme parmi les 4 suivants :
* Fort désir/besoin persistant concernant le défunt, * Peine intense et douleur émotionnelle en réponse à la mort, * Préoccupation à propos du défunt, * Préoccupation à propos des circonstances du décès.

et au moins 6 symptômes parmi les 12 suivants :
* Difficulté marquée à accepter le décès, * Incrédulité ou torpeur émotionnelle à propos de la perte, * Difficultés causées par le rappel de souvenirs positifs concernant le défunt, * Amertume ou colère en lien avec la perte, * Évaluation inadaptée de soi-même par rapport au défunt ou à son décès (p. ex. auto-accusation), * Évitement excessif de ce qui rappelle la perte, * Désir de mourir afin d’être avec le défunt, * Difficultés à faire confiance à d’autres individus depuis le décès, * Sentiment de solitude ou d’être détaché des autres depuis le décès, * Sentiment que la vie n’a plus de sens ou est vide de sens sans le défunt, ou la croyance que l’on ne peut pas fonctionner sans le défunt, * Confusion au sujet de son rôle dans la vie, ou sentiment de perte d’une partie de son identité (par exemple, penser qu’une partie de soi est morte avec le défunt), * Difficulté ou réticence à maintenir des intérêts depuis la perte ou à se projeter dans le futur

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Le risque d’épisode dépressif caractérisé

Le deuil est l’un des facteurs de stress le plus à risque d’un épisode dépressif caractérisé. Les études épidémiologiques montrent qu’environ un tiers des sujets veufs manifestent un épisode dépressif caractérisé dans le mois qui suit la mort du conjoint, environ 25 % à 7 mois et 15 % à 1 et 2 ans. Néanmoins, et même si la plupart des personnes endeuillées manifestent une tristesse intense, une minorité d’entre elles présente les critères d’un épisode dépressif caractérisé

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Deuil normal et pathologique
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Dans le deuil, les personnes expriment des émotions négatives mais aussi certaines émotions positives. De plus, les symp- tômes fluctuent et évoluent, pour diminuer progressivement et faire place aux aspects positifs de la relation avec le défunt. Dans un épisode dépressif caractérisé, au contraire, les émotions négatives sont persistantes, quasi permanentes (définissant une humeur dépressive avec des émotions tristes et un contenu des pensées congruent à cette humeur), et les émotions positives sont pratiquement absentes
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Un épisode dépressif caractérisé qui survient dans un contexte de deuil est similaire à un épisode qui survient en dehors d’un deuil. Le pronostic, également, est similaire, que ce soit la durée de l’épisode, les comorbidités et la réponse aux traitements. Comme pour un épisode dépres- sif caractérisé en général, les antécédents familiaux et personnels de troubles psychiatriques, troubles de l’humeur en particulier, sont des facteurs déterminant du risque d’épisode dépressif caractérisé au cours du deuil
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Le risque de suicide

Le risque de suicide est fortement augmenté dans le deuil, notamment dans les quelques jours qui suivent le décès (parfois avec l’intention « d’aller rejoindre le défunt »). Il est multiplié par plus de 50 chez les hommes et par 10 chez les femmes, dans la première semaine du deuil

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Deuil normal et pathologique
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Les autres troubles psychiatriques * Trouble de stress post-traumatique, qui peut survenir en particulier si les conditions ou l’an- nonce du décès ont été particulièrement aiguës (caractère traumatique) (cf. Item 64f). * Les troubles anxieux, en particulier le trouble anxieux généralisé (cf. Item 64b). * Le deuil est un facteur de décompensation de tous les troubles psychiatriques préexistants (addictions également).
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Deuil normal et pathologique
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La question de la médicalisation du deuil

Le deuil n’est pas une pathologie médicale en soi et il faut être vigilant par rapport au risque de sur-médicalisation du deuil normal. En effet, certains auteurs estiment qu’il y a un risque de prescription excessive de psychotropes (antidépresseurs, etc.) dans une situation normale de la vie. Le médecin doit être attentif à bien distinguer le deuil normal du deuil pathologique et d’un épisode dépressif caractérisé. Mais toute personne endeuillée doit/devrait pouvoir bénéficier des évaluations et prises en charge présentées ci-dessous.

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Deuil normal et pathologique
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Identifier une complication du deuil : * un deuil complexe persistant, et en rechercher les facteurs de risque : - concernant le décès : mort soudaine, inattendue, violente ou par suicide, mort d’une géné- ration plus jeune, etc., - concernant l’endeuillé : âge jeune, femme, relation d’attachement avec le défunt, répéti- tion de deuil, antécédents personnels de trouble psychiatrique, stratégie d’ajustement au stress réduite (cf. Item 01) ; * un épisode dépressif caractérisé et en rechercher les facteurs de risque, notamment les anté- cédents personnels et familiaux de troubles psychiatriques ; * un risque d’un passage à l’acte suicidaire ; * une décompensation d’un trouble psychiatrique préexistant. Réaliser un examen clinique complet, notamment cardiovasculaire
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Deuil normal et pathologique
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La plupart des personnes en deuil n’ont pas besoin de prise en charge médicale. L’entourage, la famille, les amis fournissent le soutien nécessaire. À l’inverse, la présence d’un trouble psychiatrique, d’un épisode dépressif caractérisé en particulier ou d’un deuil complexe persistant peut nécessiter l’assistance d’un médecin
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Deuil normal et pathologique
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Le deuil complexe persistant

Dans le deuil complexe persistant, les personnes ont des difficultés prolongées à accepter la mort et restent envahies par des pensées et des souvenirs du défunt. Dans ce cas, les antidépresseurs sont peu efficaces alors que les psychothérapies ciblées sur le deuil pathologique facilitent l’évo- lution du processus. Les psychothérapies de type thérapie comportementale et cognitive se sont révélées efficaces (cf Item 71). Il faudra donc savoir orienter vers une prise en charge spécialisée

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Deuil normal et pathologique
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L’épisode dépressif caractérisé

Les données actuelles tendent à montrer que la sémiologie, le pronostic et la prise en charge d’un épisode dépressif caractérisé sont similaires que l’épisode survienne en dehors ou à l’occa- sion d’un deuil. L’attitude du médecin devrait ainsi être la même dans tous les cas de l’épisode dépressif caractérisé (cf. Item 64a). Il faudra impérativement évaluer et prendre en charge le risque suicidaire (cf. Item 348). La prescription d’un antidépresseur est indiquée en cas de symptômes sévères et invalidants, plutôt de type ISRS en première intention. À noter que les antidépresseurs n’entravent pas le processus du deuil.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Points clefs
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Points clefs

La prévalence de la schizophrénie est estimée entre 0.6 et 1 %. La maladie débute classiquement chez le grand adolescent ou l’adulte jeune entre 15 et 25 ans. Le mode de début peut être aigu ou insidieux. Le diagnostic de schizophrénie est clinique.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Points clefs
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La schizophrénie se caractérise par trois grands syndromes : le syndrome positif (idées délirantes et hallucinations), le syndrome de désorganisation (cognitif, affectif et comportemental) et le syndrome négatif (cognitif, affectif et compor- temental), auxquels s’ajoutent des altérations cognitives (attention, mémoire, fonctions exécutives, etc.). Les idées délirantes se caractérisent par leur thème, mécanisme, systématisation, adhésion, et retentissement émotion- nel et comportemental. L’évolution de la schizophrénie est chronique. L’espérance de vie est diminuée, principalement en raison des comor bidi- tés (notamment les maladies cardiovasculaires) et des suicides. La prise en charge repose sur un traitement pharmacologique antipsychotique, le traitement des comorbidités et la réha- bilitation psycho-sociale (psycho-éducation, thérapie cognitivo-comportementale, remédiation cognitive et réadapta- tion psychosociale)
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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Introduction
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Introduction

La schizophrénie, décrite au début du xx e siècle, est une maladie fréquente et sévère. Cette maladie est actuellement classée par l’OMS parmi les dix maladies qui entraînent le plus d’invali- dité en particulier chez les sujets jeunes. Elle fait partie des troubles psychotiques chroniques qui se caractérisent par une altération du contact avec la réalité

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Introduction
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La physiopathologie de la schizophrénie n’est pas entièrement élucidée mais résulte de l’interac- tion entre des facteurs de vulnérabilité génétiques et des facteurs environnementaux. L’hypothèse d’un trouble du neurodéveloppement, qui prévaut aujourd’hui, postule que la schizophrénie est la conséquence retardée d’anomalies du neurodéveloppement débutant des années avant le début de la maladie.
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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Contexte épidémiologique
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Contexte épidémiologique

La prévalence de la schizophrénie est d’environ 0,6-1 %. Son incidence a été estimée à 15 nouveaux cas pour 100 000 personnes et par an entre 1965 et 2001. La fréquence de la schizophrénie a long- temps été considérée comme invariable selon les lieux et les populations mais cette fréquence dépend en fait de l’exposition à certains facteurs environnementaux comme la consommation de cannabis, la migration ou encore l’urbanisation.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Contexte épidémiologique
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La maladie débute classiquement à la fin de l’adolescence ou chez l’adulte jeune entre 15 et 25 ans, mais il existe des formes rares très précoces (pré-pubertaires) ou tardives (après 35 ans). L’âge de début est généralement plus tardif chez la femme par rapport à l’homme d’environ 5 ans. L’émergence des symptômes schizophréniques est généralement précédée par des altérations cognitives et des symptômes prodromiques non spécifiques peuvent être présents 2 à 5 ans avant l’émergence du trouble. Chez certains patients, la schizophrénie apparaît après un parcours de difficultés d’apprentissage et de développement. Le sex-ratio est assez équilibré, même s’il existe une légère prédominance chez les hommes (x 1,4)
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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Contexte épidémiologique
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Les principaux facteurs de risques sont de nature génétique (variants hérités ou mutation de novo plus rarement) ou environnementale (obstétricale avec difficultés périnatales, cannabis, migra- tion, urbanisation)
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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome POSITIF -> Idées délirantes
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Idées délirantes

Les idées délirantes correspondent à des altérations du contenu de la pensée entraînant une altération du contact avec la réalité. Les idées délirantes font l’objet d’une conviction inébran- lable, inaccessible au raisonnement ou à la contestation par les faits. Il s’agit d’une « évidence interne », pouvant être plausible ou invraisemblable, mais qui n’est généralement pas partagée par le groupe socioculturel du sujet. Dans la schizophrénie, la prévalence des idées délirantes est estimée à plus de 90 %. On décrit les idées délirantes par rapport à leur thème, mécanisme et structure ou organisation

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome POSITIF -> Idées délirantes
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Thème

Dans la schizophrénie, les thèmes sont multiples et hétérogènes (voir les exemples dans le Tableau 1, page suivante) : thème de persécution, mégalomaniaque, mystique, de filiation (le sujet étant persuadé d’avoir d’illustres ascendants), somatique, érotomaniaque (cf. Item 63), d’influence, de référence.

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Mécanismes

Le mécanisme de l’idée délirante correspond au processus par lequel l’idée délirante s’établit et se construit. Il s’agit du mode d’élaboration et d’organisation de l’idée délirante. Il existe 4 types de mécanisme à l’origine des idées délirantes : les mécanismes interprétatif, hallucinatoire, intuitif et imaginatif

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Systématisation

Dans la schizophrénie, on retrouve dans la majorité des cas des idées délirantes non systématisées, floues, sans logique, incohérentes, contrairement au trouble délirant persistant de type persécution au cours duquel les idées délirantes sont généralement systématisées et où la cohérence donne une certaine logique à la production délirante

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Adhésion

L’adhésion aux idées délirantes, qui correspond au degré de conviction attaché à ces idées, est variable, mais peut être élevée. Lorsque la conviction est inébranlable, inaccessible au raisonnement et aux critiques, l’adhésion est dite « totale ». Lorsque l’adhésion est partielle, le patient est en mesure de critiquer ses propres idées délirantes

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Retentissement émotionnel et comportemental

Le retentissement émotionnel et comportemental doit être évalué systématiquement : le niveau d’anxiété, souvent majeur, le risque suicidaire, et le risque de passage à l’acte hétéroagressif. La dangerosité pour soi-même ou pour autrui peut être la conséquence directe des idées délirantes (échapper au complot, expier ses fautes, se venger d’un persécuteur)

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome POSITIF -> Hallucinations
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Hallucinations

L’hallucination est définie comme une perception sans objet. Dans la schizophrénie, 75 % des patients présentent des hallucinations, notamment en phase aiguë

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome POSITIF -> Hallucinations
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Psychosensorielles

Il s’agit d’hallucinations relevant de manifestations sensorielles. Dans la schizophrénie, tous les sens peuvent être touchés. Les hallucinations les plus fréquentes sont les hallucinations auditives présentes chez environ 50 % des patients. Il peut s’agir de sons simples (sonnerie, mélodie), mais le plus souvent il s’agit de voix nettement localisées dans l’espace, on parle alors d’hallucinations acoustico-verbales. Elles peuvent converser entre elles et s’adresser au sujet à la troisième personne. Il s’agit en général de phrases courtes avec une connotation négative. Des attitudes d’écoute, la mise en place de moyens de protection (écouter de la musique, se concentrer sur une tâche, se boucher les oreilles, des réponses brèves ou en aparté, une soliloquie, une distractibilité pendant l’entretien) sont évocateurs d’hallucinations auditives dont le sujet ne parle pas toujours spontanément

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Psychosensorielles

Les hallucinations visuelles touchent quant à elles 30 % des patients atteints de schizophrénie. Elles peuvent être élémentaires (lumières, taches colorées, phosphènes, ombres, flammes, flashs, parfois formes géométriques), ou plus complexes (objets, figures, scènes, etc.) sous forme de scènes visuelles comme une âme sortant d’un corps, d’un phœnix volant dans le ciel, ou de façon plus angoissante, des démons et des morts sortant du sol.

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Psychosensorielles

Les hallucinations tactiles (sens du toucher superficiel) sont présentes chez environ 5 % des patients souffrant de schizophrénie. Les patients peuvent sentir des coups de vent sur le visage, des sensations de brûlures, de piqûres, le corps d’un individu à côté d’eux, ou croient toucher des objets, des animaux… Ces hallucinations peuvent être rapportées à des contacts manuels, des phénomènes d’électrisation ou la sensation d’être couvert de parasites. Les sujets touchent parfois leurs hallucinations pour tenter de les éliminer (se libérer de liens, écraser les parasites…)

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Psychosensorielles

Les hallucinations touchant les autres sens sont moins fréquentes. Parmi elles, les hallucinations gustatives (modification du goût des aliments par exemple), les hallucinations olfactives qui portent le plus souvent sur des mauvaises odeurs provenant du patient lui-même. Les hallucinations cénesthésiques intéressent la sensibilité interne. Il peut s’agir d’impressions de transformation du corps dans son ensemble (évidement, éclatement, possession animale ou diabolique, transformation corporelle, sensations d’être traversé de part et d’autre par un voile ou parfois par une balle…) ou d’impressions localisées à une partie du corps, éventuellement la sphère sexuelle.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome POSITIF -> Hallucinations
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Intrapsychiques

Les hallucinations intrapsychiques correspondent à un phénomène psychique, vécu dans la propre pensée du patient sans manifestation sensorielle. Ces hallucinations ne présentent pas de carac- tère de sensorialité ni de spatialité ; elles sont perçues comme des phénomènes intrapsychiques étrangers au sujet. La pensée prend alors une forme hallucinatoire avec des voix intérieures, des murmures intrapsychiques. Le sujet souffrant de ce type d’hallucinations peut entendre ses pensées comme si elles venaient d’autrui et a l’impression de vol, de divulgation, de devinement de la pensée, de transmission de la pensée, de pensées imposées… Dans le phénomène d’écho de la pensée, le sujet entend ses propres pensées répétées à voix haute, comme renvoyées par un écho. Ces phénomènes sont aussi appelés « perte de l’intimité psychique »

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Formation of curd results from bonds between hydrophobic sites, enforced by calcium bonds which develop as the water molecules in micelles start to leave the structure and covalent bonds
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Intrapsychiques

Historiquement, les hallucinations intrapsychiques étaient distinguées en « automatisme mental » (cf. encadré « Histoire de la psychiatrie : l’automatisme mental de Clérambault ») et « syndrome d’influence ». Le syndrome d’influence est caractérisé par le sentiment d’être dirigé, d’avoir sa volonté dominée, et d’avoir sa personnalité modifiée à distance. Ce syndrome peut être associé aux hallucinations psychosensorielles, notamment aux hallucinations acoustico-ver- bales, qui commandent ou donnent des ordres au patient.

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Histoire de la psychiatrie

L’automatisme mental de Clérambault

Ce syndrome, décrit par Gaëtan Gatian de Clérambault (1872-1934), est marqué par des hallucinations intrapsychiques qui s’imposent à la conscience du patient, le vol et le devinement de la pensée par autrui, les commentaires de la pensée et des actes, les échos de la pensée (les pensées sont répétées à haute voix).

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Das hydrophobe K-Casein bleibt an die α-&β-Caseine gebunden. Dadurch werden Caseinmizellen unlöslich. Zusätzlich gehen Wassermoleküle raus aus den Mizellen, weil «draussen» lösliche Glycopeptide sind. Dadurch kommen Ca-Phosphate innerhalb der Mizelle näher zusammen und die Bindungen werden noch stärker
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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome NÉGATIF
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Syndrome négatif

Le syndrome négatif regroupe les signes cliniques qui traduisent un appauvrissement de la vie psychique

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome NÉGATIF
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Au niveau affectif : l’émoussement des affects

Les affects sont émoussés et sans réaction aux événements extérieurs. Cela se traduit par l’absence d’émotions dans l’expression du visage et dans l’intonation de la voix. Au niveau physique, le regard est fixe, le corps paraît figé et le sourire rare. L’ensemble de ce tableau donne à l’interlocuteur une impression de froideur, de détachement et d’indifférence. Une anhédonie, qui se définit comme une perte de capacité à éprouver du plaisir, peut également être présente

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Au niveau cognitif : la pauvreté du discours, ou alogie

La pauvreté du discours se manifeste par des difficultés à converser avec des réponses brèves, évasives et parfois interrompues.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome NÉGATIF
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Au niveau comportemental : apragmatisme, aboulie, et retrait social

L’apragmatisme est une incapacité à entreprendre et planifier des actions. Au maximum, le patient peut rester assis ou au lit (clinophilie) à ne rien faire en permanence, jusqu’au point de négliger son hygiène (incurie). L’aboulie est une incapacité à mettre en œuvre et maintenir une action, marquée par une diminu- tion de la motivation. Dans le syndrome négatif de la schizophrénie l’aboulie et l’apragmatisme peuvent entraîner une vie relationnelle pauvre, sans recherche de contact, ainsi qu’une perte de l’intérêt social ou retrait social

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome NÉGATIF
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Syndrome de désorganisation

Le syndrome de désorganisation correspond à la perte de l’unité psychique entre idées, affectivité et attitudes. Ce syndrome est marqué par des manifestations affectant notamment les cognitions, les émotions et les comportements.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome de DÉSORGANISATION
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Histoire de la psychiatrie

Désorganisation ou dissociation ?

Dans la schizophrénie, il est préférable d’utiliser le terme désorganisation plutôt que le terme « dissociation » pour- tant longtemps utilisé dans les classifications françaises. Actuellement, le terme dissociation correspond en fait aux « troubles dissociatifs » (dépersonnalisation, amnésie dissociative) souvent secondaires à des traumatismes.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome de DÉSORGANISATION -> Cognitif
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Altérations du cours de la pensée

L’altération du cours de la pensée va se traduire par un discours diffluent (elliptique et sans idée directrice), et des propos décousus parfois incompréhensibles. Le sens des phrases est obscur, le discours est hermétique et la pensée impénétrable. On retrouve également l’existence de barrage s (brusque interruption du discours, en pleine phrase, suivie d’un silence plus ou moins long), et de fading (ralentissement du discours et réduction du volume sonore).

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome de DÉSORGANISATION -> Cognitif
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Altérations du système logique ou illogisme

La pensée du patient désorganisé ne repose pas sur des éléments de logique communément admis, ce qui peut se traduire par : l’ambivalence (tendance à éprouver ou à manifester simulta- nément deux sentiments opposés à l’égard d’un même objet), le rationalisme morbide (logique incompréhensible, raisonnement à partir d’arguments ne reposant sur aucun élément de réalité), et le raisonnement paralogique (qui s’appuie sur des intuitions, des mélanges d’idées, des analo- gies). On note également une altération des capacités d’abstraction (interprétation des propos au premier degré que l’on peut évaluer par exemple en demandant la signification de proverbes)

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome de DÉSORGANISATION -> Cognitif
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Altérations du langage

La désorganisation au niveau cognitif se manifeste aussi par une symptomatologie touchant le langage. Le débit verbal du patient peut être variable : de très lent à très rapide, parfois associé à un bégaiement intermittent. On peut retrouver un certain maniérisme marqué par l’utilisation d’un vocabulaire précieux et décalé. La forme du langage peut également se trouver modifiée. Ainsi, le patient va créer des néolo - gismes (nouveaux mots), ou encore des paralogismes (nouveau sens donné à des mots connus). Au maximum, il peut exister un véritable néo-langage, jargonophasie ou schizophasie totalement incompréhensible.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome de DÉSORGANISATION
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Affectif

On retrouve ici essentiellement le phénomène d’ambivalence affective ou discordance idéo- affective qui s’exprime par la coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires. L’ambivalence se manifeste aussi par l’expression d’affects inadaptés aux situations, par des sourires discordants et des rires immotivés témoignant de l’incohérence entre le discours et les émotions exprimées.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Syndrome de DÉSORGANISATION
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Comportemental

La désorganisation comportementale est le reflet de l’absence de relation entre les différentes parties du corps, entre les pensées et le comportement. On retrouve : * un maniérisme gestuel : mauvaise coordination des mouvements ; * des parakinésies : décharges motrices imprévisibles, paramimies (mimiques qui déforment l’expression du visage) ; * Un syndrome catatonique (cf. encadré « En pratique : le syndrome catatonique ») qui est un syndrome psychomoteur associant : - catalepsie : il s’agit d’une flexibilité cireuse des membres avec maintien des attitudes imposées, - négativisme : attitudes de résistance voire d’opposition active pouvant aller jusqu’au refus de s’alimenter, - stéréotypies, impulsions, ou encore écholalie (répétition non volontaire de la fin des phrases, mots ou sons de l’interlocuteur) ou échopraxie (imitation non volontaire en miroir des gestes de l’interlocuteur)

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En pratique

Le syndrome catatonique

Le syndrome catatonique, décrit par Karl Kahlbaum en 1874, est un syndrome psychomoteur qui a longtemps été associé au diagnostic de schizophrénie. Cependant, plusieurs décennies de recherche clinique et pharmacologique ont permis de démontrer que le syndrome catatonique est en fait « transnosographique » et peut se rencontrer dans de très nombreuses pathologies. En psychiatrie, le syndrome catatonique est ainsi plus fréquent dans les troubles de l’humeur que dans la schizophrénie (sauf chez l’enfant). Il existe également un très grand nombre d’étiologies non-psychiatriques au syndrome catatonique (ex. : encéphalites, pathologies neuroinflammatoires, maladie d’Addison, déficit en vitamine B12, etc.). Le syndrome catatonique est important à reconnaître en pratique clinique (Échelle de Bush et Francis) car il bénéficie d’une prise en charge spécifique et de traitements efficaces comme les benzodiazépines et l’électro-convulsivo-thérapie. Une description sémiologique complète du syndrome catatonique peut être retrouvée ici : https://www.youtube.com/watch?v=i9zEJM_OWzE

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Autres syndromes
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Altérations des fonctions cognitives

Les altérations cognitives sont fréquentes (environ 70 %) et souvent sévères dans la schizophré- nie. D’un point de vue qualitatif, les domaines cognitifs reconnus les plus altérés sont les fonc- tions exécutives, la mémoire épisodique verbale, l’attention et la vitesse de traitement de l’infor- mation (cf. Tableau 3). D’autres domaines sont préservés, comme la mémoire implicite (mémoire procédurale)

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Altérations des fonctions cognitives

Les altérations cognitives précèdent souvent le début de la maladie. Après une majoration accompagnant l’émergence des troubles psychotiques, elles restent relativement stables au cours de l’évolution de la maladie. Elles sont associées à un fort retentissement fonctionnel (ex : absence d’emploi, difficultés à vivre de façon indépendante), à l’origine d’un handicap psychique important (cf. Item 117).

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie : Autres syndromes
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Symptômes thymiques associés

Les symptômes thymiques sont fréquents dans la schizophrénie.
Ainsi, 80 % des patients présentent des symptômes thymiques lors d’un premier épisode psychotique.
Des symptômes maniaques (excitation psychomotrice, tachypsychie, impulsivité) sont souvent observés lors des épisodes aigus de schizophrénie.

D’autre part, un épisode dépressif caractérisé post-psychotique constitue la complication la plus fréquente au décours d’un épisode aigu.

Parfois, les symptômes thymiques sont présents et constituent un épisode thymique (dépressif ou maniaque) pendant une partie conséquente de la durée totale des périodes actives et résiduelles de la maladie, on parle alors de trouble schizo-affectif.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - La Schizophrénie -> Diagnostic POSITIF
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Pour poser le diagnostic de schizophrénie

Le diagnostic de schizophrénie est clinique.
Il faut que les critères suivants soient remplis :
* l’association d’au moins deux syndromes présents dans une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois parmi les suivants : - syndrome positif (idées délirantes ou hallucinations), - syndrome de désorganisation, - syndrome négatif ; * une évolution de ces signes depuis au moins 6 mois : - si les symptômes évoluent moins d’un mois, on parle de trouble psychotique bref, - si les symptômes évoluent sur une durée comprise entre un et six mois, on parle de trouble schizophréniforme ; * des répercussions fonctionnelles sociales ou professionnelles depuis le début des troubles ; * l’absence de diagnostic différentiel.

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Des examens complémentaires permettent d’éliminer un diagnostic différentiel. Il s’agit d’un bilan biologique standard, d’une recherche de toxiques urinaires et d’une imagerie cérébrale (au mieux une IRM) particulièrement en cas de signe d’appel ou de manifestations atypiques. L’EEG est utile lors d’un premier épisode ou plus tard, pour éliminer une comitialité
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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - La Schizophrénie -> Diagnostic POSITIF : Formes cliniques
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Selon le mode de début

La schizophrénie peut apparaître de façon aiguë ou de façon insidieuse

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Début aigu

La schizophrénie commence dans environ 1 cas sur 2 par un épisode psychotique aigu. On retrouve souvent quelques jours voire quelques semaines avant l’épisode des signes peu spéci- fiques comme : sentiment de malaise, fatigue, difficultés de concentration, angoisses, sentiment de déréalisation ou de dépersonnalisation et parfois des idées suicidaires. Des événements stres- sants peuvent précéder l’épisode : rupture sentimentale, examen, problème de santé, consom- mation de cannabis… Au niveau clinique, le syndrome positif et de désorganisation sont en général très marqués. Le syndrome négatif deviendra plus apparent au décours de l’épisode. Parfois, certaines formes de schizophrénie à début aigu prennent la forme de troubles de l’hu- meur (épisode dépressif caractérisé ou accès maniaque) atypiques : c’est-à-dire associés à des bizarreries, des préoccupations à thème sexuel ou hypocondriaque, des hallucinations, des stéréotypies. Enfin, les formes aiguës de début de schizophrénie peuvent se manifester par des troubles du comportement : gestes auto ou hétéro agressifs impulsifs et bizarres, sans explications, fugues…

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Classifications internationales

Les épisodes psychotiques brefs et le concept de bouffée délirante aiguë Le concept de bouffée délirante aiguë (BDA) est encore très utilisé en France. La BDA correspond à l’apparition d’idées délirantes polymorphes, multi-thématiques en quelques jours ou semaines. Le diagnostic de BDA permet de différer le diagnostic de schizophrénie. Il est en effet extrêmement difficile de prédire à ce stade si l’épisode restera isolé ou évoluera vers une schizophrénie ou un trouble bipolaire. Toutefois, le diagnostic de BDA n’est pas reconnu sur le plan international. On parle de trouble schizophréniforme dans le DSM-5 (entre 1 et 6 mois) et de trouble psychotique bref (< 1 mois) dans le DSM ou trouble psychotique aigu transitoire (< 1 mois) dans la CIM-10.

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En pratique

Les prodromes de la schizophrénie

Même dans les formes dites à début aigu, un interrogatoire précis retrouve presque toujours des symptômes prodro- miques non spécifiques dans les 2 à 4 ans avant le premier épisode et des symptômes psychotiques atténués présents à bas bruit ou de façon très transitoire, généralement dans l’année précédant le premier épisode. Des altérations cognitives entraînant une plainte subjective (difficulté de concentration) ou des difficultés de fonctionnement (rupture scolaire) peuvent être présentes de façon très précoce. Cependant, un individu peut présenter des symptômes prodro- miques sans développer de schizophrénie : on parle d’état mental à risque. La reconnaissance de ces phases précoces laisse espérer la possibilité d’intervention précoce, à la phase prodromique afin d’éviter la conversion de « symp- tômes » en schizophrénie constituée

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Début insidieux

Dans la moitié des cas, le début de la maladie a été précédé de manifestations parfois très discrètes, ayant pu évoluer sur plusieurs mois voire plusieurs années. Dans ce cas, le diagnostic est souvent porté tardivement, retardant considérablement l’accès aux soins. On retrouve ici un retrait social progressif au premier plan : désintérêt et désinvestissement des activités habituelles (sports, loisirs, cercle d’amis), fléchissement de l’activité scolaire ou profes- sionnelle. En revanche l’intérêt du sujet peut se porter de façon exclusive vers le mysticisme ou l’ésotérisme.
On peut également retrouver des modifications des traits de personnalité : agressivité, hostilité envers les proches ou au contraire une indifférence, un isolement.

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Formes cliniques symptomatiques

Les formes cliniques actuelles sont définies par la symptomatologie prédominante rencontrée chez le patient au cours de l’évolution de son trouble. Dans le cas où aucun type de symptomato- logie ne prédomine, on parle de schizophrénie indifférenciée

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La schizophrénie paranoïde : cette forme est marquée par la prédominance du syndrome positif.
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La schizophrénie désorganisée ou hébéphrénique : cette forme est marquée par la prédomi- nance du syndrome de désorganisation avec une évolution précoce vers une forme où le syndrome négatif prédomine
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La schizophrénie catatonique : cette forme est marquée par la prédominance du syndrome catatonique associé.
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Autres formes cliniques : elles ont été décrites mais ne sont pas répertoriées dans les classi- fications internationales. Il s’agit notamment de la schizophrénie héboïdophrénique (conduites antisociales et impulsivité au premier plan) et de la schizophrénie pseudo-névrotique (rumina- tions anxieuses au premier plan). Il est important de noter que ces sous-types ne sont pas valables pour la vie entière d’un patient et que les symptômes et syndromes prédominants peuvent évoluer au cours du temps. Ces sous- types cliniques ont disparu du DSM5, seule la catatonie reste une caractéristique que l’on peut préciser
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Selon l’âge de début

La schizophrénie débute classiquement chez l’adulte jeune entre 18 et 25 ans, cependant des formes peuvent se développer avant 18 ans, on parle de schizophrénie à début précoce, voire avant l’âge de 13 ans, on parle alors de schizophrénie à début très précoce. Les schizophrénies très précoces sont rares mais on doit se souvenir que 1/5 des schizophrénies débutent avant 18 ans même si c’est majoritairement après 15 ans. À l’inverse, après l’âge de 35 ans on parle de schi- zophrénie à début tardif. Cette forme a longtemps été appelée psychose hallucinatoire chronique en France (PHC)

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La schizophrénie à début tardif présente certaines particularités cliniques. Il s’agit d’une forme plus fréquente chez les femmes que chez les hommes (sex-ratio de 7/1), notamment si celles-ci vivent de manière isolée, et marquée par une symptomatologie hallucinatoire riche dans toutes les modalités sensorielles (auditives, visuelles, cénesthésiques, olfactives…), ainsi que par l’ab- sence (ou le peu) de désorganisation
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La psychose hallucinatoire chronique

La psychose hallucinatoire chronique (PHC) a été décrite par le psychiatre Gilbert Ballet en 1911. Cette entité existe uniquement dans la nosographie française et n’est pas décrite dans les classifications internationales. Le concept de PHC selon Ballet caractérisait un délire chronique, sans terrain prédisposant, soutenu par une symptomatologie hallucinatoire riche.

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Pathologies non-psychiatriques

* Neurologiques (épilepsies, tumeurs cérébrales, encéphalite herpétique, chorée de Huntington, neurolupus, encéphalite à anticorps anti NMDA etc.). * Endocriniennes (dysthyroïdie, altération de l’axe corticotrope, etc.). * Métaboliques (maladie de Wilson, Niemann-Pick type C, etc.). * Infectieuses (neurosyphilis, SIDA, etc.)

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Intoxication par une substance psychoactive

* Intoxication aiguë ou chronique au cannabis. * Symptômes liés à l’intoxication d’amphétaminiques et autres (anticholinergiques, LSD, kéta- mine, phencyclidine…)

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Les troubles de l’humeur (cf. Item 62)

La présence des syndromes positif, négatif ou de désorganisation ne doit pas conduire automati- quement au diagnostic de schizophrénie s’il existe un syndrome dépressif ou maniaque associé. Deux situations doivent être envisagées : * si les symptômes thymiques sont présents pendant une partie conséquente de la durée totale des périodes actives et résiduelles de la maladie, alors le diagnostic de trouble schizo-affectif doit être envisagé ; * si, lorsque le syndrome dépressif ou maniaque disparaît, les syndromes positif, négatif ou de désorganisation disparaissent complètement, alors le diagnostic d’un épisode thymique (dépres- sif ou maniaque) avec caractéristiques psychotiques doit être posé (cf. Items 62 et 64)

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Les troubles délirants persistants (cf. Item 63)

Le diagnostic de trouble délirant persistant se pose quand il existe uniquement un syndrome positif sans éléments de bizarrerie. Il n’y a classiquement pas d’hallucination, de syndrome de désorganisation ou de syndrome négatif au premier plan contrairement à la schizophrénie

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Notions de physiopathologie

La physiopathologie de la schizophrénie est complexe et repose sur l’interaction de facteurs de vulnérabilité génétiques (modèle polygénique) et de facteurs environnementaux. Il existe, à l’heure actuelle, plusieurs hypothèses complémentaires les unes par rapport aux autres

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Selon l’hypothèse dopaminergique, le syndrome positif serait lié à une hyperactivation de la transmission dopaminergique au niveau mésolimbique et le syndrome négatif serait associé à une hypoactivation de la transmission dopaminergique au niveau de la voie mésocorticale.
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L’hypothèse neurodéveloppementale, propose que la schizophrénie soit la conséquence tardive de processus développementaux qui débutent des années avant le début de la maladie. Le développement pourrait être perturbé de façon précoce (ex. : vie intra-utérine ou période périnatale) et révélé de façon tardive, au moment de la maturation cérébrale à l’adolescence (théorie de la double atteinte)
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Finalement, le modèle stress/vulnérabilité propose que chaque personne possède un degré de vulnérabilité qui lui est propre, dépendant notamment de facteurs génétiques. Ces derniers inte- ragissent avec des facteurs environnementaux (la consommation de cannabis, les complications obstétricales, l’urbanisation et la migration) pour aboutir au développement de la maladie
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L’évolution est généralement chronique, marquée par des épisodes psychotiques plus ou moins espacés avec des intervalles plus ou moins symptomatiques. Le déficit est variable, et se stabi- lise généralement après 2 à 5 ans d’évolution. Il est important de garder à l’esprit que le premier épisode ou les rechutes sont favorisés par les facteurs de stress (drogues, ruptures, deuil…)
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Dans les formes résiduelles, on décrit classiquement une diminution du syndrome positif et une majoration du syndrome négatif altérant le fonctionnement social et la qualité de la vie. Le taux de suicide et la santé générale des patients souffrant de schizophrénie restent des problèmes majeurs de santé publique.
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Cependant, grâce aux progrès réalisés au niveau pharmacologique et psychothérapeutique, il est possible dans 20 à 25 % des cas d’obtenir une rémission complète voire une guérison de cette maladie et dans une majorité des cas de conserver une qualité de vie globalement satisfaisante même si 50 à 75 % des patients ne retrouvent pas leur niveau de fonctionnement antérieur. Des facteurs de bon pronostic ont été mis en évidence : * sexe féminin, * environnement favorable, * bon fonctionnement pré-morbide, * début tardif, * bonne conscience du trouble, * traitement antipsychotique précoce et bien suivi. Les prises en charge thérapeutiques devront s’attacher à agir sur ces deux derniers facteurs, par des mesures appropriées d’éducation thérapeutique
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Comorbidités psychiatriques

Les symptômes thymiques sont fréquemment associés à la schizophrénie en phase aiguë (éléments dépressifs ou maniaques). Des troubles de l’humeur peuvent également être présents au décours ou à distance d’un épisode psychotique dans 20 à 75 % des cas. On parle dans ce cas d’épisode dépressif caractérisé post-psychotique dont l’impact sur l’évolution de la maladie (rechutes, mauvaise observance) semble important

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Comorbidités addictologiques

La schizophrénie est fréquemment associée à un trouble lié à l’usage de tabac, de cannabis ou d’alcool. Parmi les patients souffrant de schizophrénie : * 70 % fument du tabac, * 50 % consomment du cannabis, * 10 à 50 % présentent un usage à risque voire une dépendance à l’alcool

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Comorbidités non-psychiatriques

La moitié des patients souffrant de schizophrénie souffrent d’une affection non-psychiatrique. Chez ces patients, les anomalies cardiométaboliques incluant le diabète, l’obésité, l’hyperten- sion artérielle et la dyslipidémie affichent une prévalence nettement plus élevée que la population générale. Ces altérations conduisent généralement à une prise de poids, une dérégulation gluci- dique et lipidique, ainsi qu’à une hypertension artérielle source de problèmes de santé majeurs chez ces patients

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - La Schizophrénie -> PRONOSTIC et ÉVOLUTION
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Ainsi, on estime la prévalence du syndrome métabolique dans la schizophrénie entre 30 et 60 % des cas, et l’obésité (IMC > 30) toucherait environ 50 % des sujets.
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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - La Schizophrénie -> PRONOSTIC et ÉVOLUTION
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Morbi-mortalité

La schizophrénie est associée à une diminution de l’espérance de vie. En effet, la mortalité des personnes souffrant de schizophrénie est 2 à 3 fois plus élevée que celle de l’ensemble de la popu- lation, en raison principalement de comorbidités parmi lesquelles les maladies cardiovasculaires figurent en tête. Le psychiatre doit donc jouer un rôle central dans la prise en charge globale de la santé des patients souffrant de schizophrénie dont l’accès aux soins est généralement limité. Cette prise en charge doit être multidisciplinaire (médecin généraliste, endocrinologue…). Le suicide est également un des facteurs expliquant la mortalité plus importante de cette popula- tion. En effet, 10 % des patients souffrant de schizophrénie décèdent par suicide

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - La Schizophrénie -> PRISE EN CHARGE PSYCHIATRIQUE
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L’hospitalisation en psychiatrie

L’hospitalisation (en urgence ou non, dans un service de psychiatrie) se justifie dans plusieurs situations : * épisode aigu avec troubles du comportement, * risque suicidaire ou de mise en danger,

*risque hétéro agressif. Au mieux, il s’agira d’une hospitalisation libre. Dans certaines situations, si le patient refuse, si sa capacité à donner son consentement est trop altérée ou s’il existe un comportement hétéro agressif, des soins sans consentement peuvent se justifier

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Objectifs généraux du traitement

Le traitement pharmacologique de la schizophrénie varie selon trois objectifs : * Le premier objectif concerne l’épisode aigu, et le contrôle rapide de symptômes mettant poten- tiellement en danger le patient et son entourage (agitation, auto ou hétéro agressivité) ; * Le choix et l’adaptation du traitement de fond sont réalisés dans un deuxième temps selon l’évolution des symptômes et de la tolérance ; * Dans un troisième temps, en phase de rémission, les objectifs thérapeutiques consistent à diminuer le risque de rechutes, minimiser le plus possible sur le long terme le retentissement de la maladie et celui des effets secondaires du traitement.

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Prise en charge de l’épisode aigu

L’épisode aigu est caractérisé par la recrudescence de symptômes psychotiques (idées déli- rantes, hallucinations, désorganisation, repli, etc.). Le traitement antipsychotique doit être initié ou modifié rapidement. En cas d’anxiété ou d’agitation modérée, deux possibilités de molécules anxiolytiques et sédatives s’offrent au thérapeute : * les antipsychotiques « sédatifs » (ex. : loxapine, cyamémazine, lévomépromazine, chlorpromazine), * les benzodiazépines (ex. : diazépam, oxazépam) pendant une durée limitée ont fait preuve de leur efficacité pour apaiser le patient et faciliter la poursuite de la prise en charge et l’introduction du traitement antipsychotique. Le risque de développer une dépendance aux benzodiazépines si le traitement est prolongé doit inciter à limiter la durée de prescription de ce traitement.

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Mise en place du traitement de fond

L’objectif est la monothérapie antipsychotique. Le choix de l’antipsychotique est fait en fonction de l’efficacité, de la tolérance et de l’observance des traitements déjà reçus. Certains antipsycho- tiques de deuxième génération (cf. Item 72), sont recommandés en première intention : * amilsulpride (Solian ® ), * aripiprazole (Abilify ® ), * olanzapine (Zyprexa ® ), * quétiapine (Xeroquel ® ), * rispéridone (Risperdal ® ).

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L’antipsychotique choisi doit être approprié à la phase aiguë et au long terme. Il est prescrit à la posologie la plus efficace et il est recommandé, une fois la stabilisation obtenue, de diminuer la posologie jusqu’à obtention de la dose minimale efficace. En cas d’inefficacité, un autre traitement antipsychotique peut être proposé en deuxième intention
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Classiquement, lorsque le patient a résisté à deux antipsychotiques de deuxième génération à posologie et durée efficaces, la clozapine (Leponex) doit être envisagée (cf. Item 72). Dans les situations où l’observance est difficile, certains antipsychotiques d’action prolongée ou « retard » existent sous forme intra-musculaire permettant selon les molécules une injection tous les 15 jours, 3 semaines ou 4 semaines [par ex., risperidone (Risperdal Consta ® , Xeplion ® ), olanza- pine (Zypadhera ® ), aripiprazole (Maintena ® )]
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L’ouverture des droits de prise en charge à 100 % permet de faciliter l’accès aux soins. Les projets de réinsertion sociale et de réadaptation doivent être évoqués dès que le contrôle des symptômes le permet
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Durée du traitement

Après un épisode unique, il est recommandé de poursuivre le traitement au moins 2 ans après avoir obtenu la rémission totale des symptômes psychotiques. Après un second épisode ou une rechute, le traitement doit être poursuivi au moins 5 ans. La diminution doit se faire de manière progressive (pas plus de 10 % de diminution de la poso- logie par mois), et tenir compte des échéances scolaires ou professionnelles. Cette diminution doit dans tous les cas se faire sous surveillance médicale, en maintenant le suivi au moins 12 à 24 mois après un éventuel arrêt, les rechutes pouvant survenir tardivement

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Surveillance et tolérance

Les recommandations préconisent un suivi de l’efficacité et de la tolérance d’un traitement anti- psychotique. L’inobservance du traitement étant la première cause d’inefficacité du traitement (cf. Item 72). Une complication rare mais potentiellement mortelle des antipsychotiques doit impérativement être connue : le syndrome malin des neuroleptiques

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Traitement pharmacologique des comorbidités thymiques

Les antidépresseurs doivent être prescrits lors des épisodes dépressifs caractérisés, en associa- tion avec le traitement antipsychotique. Dans les troubles schizoaffectifs, les thymorégulateurs (ex. : Divalproate de sodium – Dépakote ® , ou Lithium – Téralithe ® ) peuvent être utilisés en association avec le traitement antipsychotique.

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Trouble schizophrénique de l’adolescent et de l’adulte - La Schizophrénie -> PRISE EN CHARGE PSYCHIATRIQUE : Electro-Convulsivo-Thérapie
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L’électroconvulsivothérapie (ECT )

Le traitement par électro-convulsivo-thérapie (ECT) consiste en l’administration d’un courant électrique transcrâ- nien de très faible intensité provoquant secondairement une crise tonico-clonique généralisée. Ce traitement est réalisé sous anesthésie générale de courte durée, associant l’utilisation d’un curare d’élimination rapide, limitant les mouvements (et donc le risque de blessures, luxations, fractures) pendant la crise. Le traitement se déroule sous surveillance clinique et tracé électroencéphalographique.

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Les indications de ce traitement sont les suivantes :

* Troubles de l’humeur : - épisode dépressif caractérisé, uni ou bi polaire, en première intention s’il existe un risque vital à court terme (tentatives de suicide/anorexie, déshydratation), ou en cas de résistance médicamenteuse. L’efficacité du traitement par ECT est alors supérieure à 80 %, - épisode maniaque, de la même manière s’il existe un risque vital à court terme (tentatives de suicide/ déshydratation), ou en cas de résistance médicamenteuse ; * Troubles psychotiques : - syndrome positif résistant dans la schizophrénie, notamment en association avec certains antipsychotiques, - syndrome catatonique : en première intention s’il existe un risque vital à court terme (ex : déshydrata- tion, syndrome neurovégétatif) ou en cas de résistance aux benzodiazépines.

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La seule contre-indication absolue à un traitement par ECT est l’hypertension intracrânienne. Les autres contre-in- dications, relatives, sont celles dues à la forte activation du système sympathique lors de la stimulation élec- trique, et à celles dues à l’anesthésie générale
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Aucun bilan paraclinique pré thérapeutique aux ECT n’est obligatoire. Le bilan clinique et paraclinique pour élimi- ner un diagnostic différentiel est cependant indispensable et une imagerie cérébrale (TDM cérébral ou IRM céré- brale) souvent justifiée pour s’assurer de l’absence d’hypertension intracrânienne
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Au niveau pré-thérapeutique, le bilan paraclinique sera déterminé par le psychiatre et l’anesthésiste en fonction du contexte clinique et des comorbidités. Une consultation pré-anesthésie est obligatoire. Le bilan biologique minimal systématique pré-anesthésie sera réalisé en fonction des recommandations anesthésiques
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Les effets secondaires au décours de la crise peuvent être des céphalées, des nausées. À moyen terme, des alté- rations cognitives, essentiellement mnésiques antérogrades peuvent être retrouvées, mais disparaissent dans les deux mois suivants le dernier soin par ECT. Des altérations mnésiques rétrogrades peuvent être retrouvées, même des années plus tard, concernant la période entourant le soin par ECT.
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Traitement physique : place de l’électro-convulsivo-thérapie

Elle peut être utilisée dans les schizophrénies catatoniques, lorsqu’il existe des épisodes thymiques, ou dans les formes avec syndrome positif résistant. D’autres traitements physiques peuvent également être utilisés dans des situations particulières (ex. : la stimulation magnétique transcrânienne)

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Psychothérapie cognitivo-comportementale

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) ont pour objectif de réduire les symptômes persistants en dépit d’un traitement antipsychotique bien conduit. Les idées délirantes et les hallucinations pourraient résulter d’erreurs d’interprétation, d’attribu- tions erronées en lien avec des biais cognitifs (biais de raisonnement). Les thérapies cognitivo- comportementales visent alors à modifier ces erreurs de raisonnement et surtout les conséquences émotionnelles et comportementales qui en résultent, afin de permettre au patient de faire face de manière plus rationnelle à ses symptômes.

Les thérapies comportementales peuvent également être utilisées dans le syndrome négatif.

La schizophrénie entraîne le plus souvent une altération importante des capacités de communication et des compétences sociales. L’objectif de cette forme de thérapie de groupe est de développer ces capacités par des exercices portant sur des situations de la vie quotidienne.

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Éducation thérapeutique

L’éducation thérapeutique vise à transmettre au patient, et éventuellement à sa famille, un certain niveau de compréhension et de maîtrise de ses troubles. L’objectif est de construire avec chaque patient un minimum de langage commun et de consensus sur les difficultés et les objectifs des soins. Ces programmes d’éducation thérapeutique permettent de réduire le risque de rechutes.

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Remédiation cognitive (cf. Item 117)

Les altérations cognitives dans la schizophrénie, peu accessibles au traitement pharmacolo- gique, expliquent une grande part du handicap psychique de ces patients. Ce constat a conduit au développement de techniques visant à rééduquer ou « remédier » le fonctionnement cognitif, qu’il s’agisse de compétences neuropsychologiques non spécifiques (attention, mémoire, fonc- tion exécutive, métacognition) ou de cognition sociale (reconnaissance des émotions, capacités d’attribution d’intention à autrui)

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Réadaptation psychosociale

L’ensemble de ces soins requiert des compétences et des métiers multiples. Les secteurs de psychiatrie organisent ces soins, au sein de centres médico-psychologiques et d’hôpitaux de jour, de Centre d’activité thérapeutique à temps partiel, etc., dans une straté- gie globale d’aide à l’accès au travail ou à des activités favorisant le maintien d’un lien social (cf. Item 117). Cette prise en charge nécessite un partenariat entre : les structures sanitaires qui assurent les soins de réadaptation et les structures médico-sociales qui ont en charge un accompagnement des patients dans la vie quotidienne ou professionnelle

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Trouble délirant persistant
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Points clefs

* Les troubles délirants persistants débutent le plus souvent entre 40 et 50 ans. * Ils sont définis par la présence d’idées délirantes évoluant depuis au moins un mois, sans désorganisation ni symp- tômes négatifs. Les hallucinations peuvent être présentes mais ne sont pas au premier plan. Le diagnostic ne peut être posé qu’après avoir éliminé une cause toxique ou liée à une pathologie non-psychiatrique. * On distingue différentes formes cliniques en fonction du thème des idées délirantes : trouble délirant de type érotomaniaque, mégalomaniaque, de jalousie, de persécution, de type somatique

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Trouble délirant persistant
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Aujourd’hui, les classifications internationales (DSM 5 et CIM-10) regroupent les différentes formes de troubles délirants chroniques non-schizophré- niques sous le diagnostic trouble délirant et considère différents sous-types en fonction du thème des idées délirantes (érotomaniaque, mégalomaniaque, de jalousie, de persécution et de type somatique).
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Trouble délirant persistant
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Contexte épidémiologique

La prévalence vie entière des troubles délirants persistants est estimée à 0,2 % et l’incidence annuelle entre 1 et 3 pour 100 000. Le sex-ratio est proche de 1 même si l’on retrouve une prédomi- nance masculine pour le sous-type de jalousie. L’entrée dans la pathologie se fait à l’âge adulte, le plus souvent entre 40 et 50 ans et le sous-type le plus fréquent est le sous-type de persécution. Les facteurs de risque associés au trouble délirant persistant sont l’âge avancé, l’isolement ou les déficits sensoriels, des antécédents familiaux de troubles délirants, les troubles de personnalité, l’immigration et l’isolement social

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Trouble délirant persistant
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Histoire de la psychiatrie

L’École psychiatrique française reconnaît trois types de troubles délirants persistants non schizophréniques différenciés selon leur mécanisme principal : * les psychoses paranoïaques (mécanisme interprétatif et intuitif), * la psychose hallucinatoire chronique (mécanisme hallucinatoire), * les paraphrénies (mécanisme imaginatif). Ainsi, Sérieux et Capgras présentent, en 1909, le délire chronique d’interprétation, ou folie raisonnante. En 1921, Gaëtan de Clérambault isole de ces délires d’interprétation, les psychoses passionnelles, en décrivant l’érotomanie et le délire de jalousie. En 1911, Gilbert Ballet individualise la psychose hallucinatoire chronique. Les délires d’imagina- tion ou paraphrénie sont décrits en 1913 par Dupré et Logre. Ces différents types de troubles délirants décrits par les psychiatres français au début du xx e siècle apparaissent donc sous une autre terminologie dans cet item. La psychose hallucinatoire chronique n’ayant pas de reconnaissance noso- graphique dans les classifications internationales, elle sera évoquée dans le chapitre sur la schizophrénie. Les idées délirantes lorsqu’elles sont systématisées ont été décrites comme s’organisant en secteur, c’est-à-dire que les idées délirantes n’envahissent qu’un champ de la vie du sujet en réseau

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Trouble délirant persistant
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Pour poser le diagnostic de trouble délirant persistant…

Le diagnostic sera posé devant la présence d’idées délirantes évoluant depuis plus d’un mois. Ces idées délirantes n’apparaissent pas comme bizarres, c’est-à-dire que le contenu des idées délirantes apparaît relativement plausible même si la conviction délirante constitue une idée fixe et est inébranlable. Pour poser le diagnostic il ne doit pas exister de syndrome de désorganisation ou de syndrome négatif. Si des hallucinations sont présentes elles ne sont pas au premier plan et sont en rapport avec le contenu des idées délirantes. De plus, les idées délirantes ne doivent pas être attribuables à une pathologie non-psychiatrique ou à un trouble lié à l’usage d’une substance psychoactive.

Du fait de l’absence de syndrome de désorganisation ou négatif, le trouble délirant persistant n’est généralement pas associé à une altération marquée du fonctionnement.

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Trouble délirant persistant
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Trouble délirant persistant
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Le trouble délirant persistant de type érotomaniaque est caractérisé par des idées délirantes centrées sur la conviction erronée d’être aimé(e) par un individu, le plus souvent d’un haut niveau social. Il découle d’un mécanisme intuitif au départ, puis interprétatif et est plus fréquent chez les femmes. Dans sa description initiale, il évolue en trois phases : d’abord une phase longue d’espoir, à laquelle succède une phase de dépit, puis de rancune durant laquelle les sollicitations deviennent injures et menaces. Le risque de passage à l’acte est alors important et peut justifier une hospitalisation sans consentement
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Trouble délirant persistant
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Le trouble délirant persistant de type mégalomaniaque est caractérisé par des idées délirantes centrées sur la conviction d’être doué d’un talent ou d’un pouvoir méconnu, ou d’avoir fait une découverte importante. Il peut aussi porter sur le fait d’avoir des relations haut-placées ou d’être soi-même une personnalité importante.
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Trouble délirant persistant
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Le trouble délirant persistant de type de jalousie est caractérisé par des idées délirantes centrées sur la conviction que son partenaire est infidèle. Cette forme est plus fréquente chez les hommes et les idées délirantes sont fréquemment associées à un trouble lié à l’usage d’alcool
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Trouble délirant persistant
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Le trouble délirant persistant de type de persécution (nommé délire paranoïaque dans la CIM-10) est caractérisé par des idées délirantes centrées sur la conviction d’être victime d’un complot, d’un espionnage, de tentatives d’empoisonnement ou d’être victime d’une conspiration visant à empêcher l’aboutissement des projets personnels de l’individu. Ce sous-type peut fréquemment être associé à des recours en justice ou aboutir à des passages à l’acte violents sur la personne désignée comme « persécuteur »
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Trouble délirant persistant
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Le trouble délirant persistant de type somatique est caractérisé par des idées délirantes centrées sur les sensations ou les fonctions corporelles. Les plus fréquentes concernent la sensation d’émettre une odeur nauséabonde, d’être infesté par des insectes ou des parasites internes (syndrome d’Ekbom), que certaines parties du corps sont difformes ou encore que certains organes ne fonctionnent pas
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Trouble délirant persistant
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De plus, il peut exister des formes mixtes avec des associations de plusieurs thèmes sans qu’aucun ne soit prédominant, ou indifférenciées si elles ne correspondent à aucun des sous-types décrits
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Trouble délirant persistant - Diagnostics différentiels
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Pathologies non-psychiatriques

* Troubles neurodégénératifs

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Trouble délirant persistant - Diagnostics différentiels
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Intoxication par une substance psychoactive

* Cannabis. * Traitements par L-Dopa ou d’autres agonistes dopaminergiques

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Trouble délirant persistant - Diagnostics différentiels
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Pathologies psychiatriques

* Autres troubles psychotiques : schizophrénie, troubles schizo-affectifs. * Troubles de l’humeur (manie délirante, mélancolie délirante). * Troubles de personnalité (notamment les troubles de personnalité paranoïaque, borderline et antisociale). * Dans certains cas les troubles obsessionnels-compulsifs. Ces diagnostics différentiels rendent nécessaire la réalisation d’un examen clinique complet et des examens complémentaires à réaliser systématiquement devant tout trouble psychotique (hémo- gramme, ionogramme, glycémie, calcémie, TSH, bilan hépatique, ECG et imagerie cérébrale).

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Trouble délirant persistant - Prise en charge
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En cas d’hospitalisation sans consentement, la modalité des soins psychiatriques à la demande d’un représentant de l’État (SDRE) est le plus souvent indispensable puisque le tiers qui serait à l’origine d’une SPDT (soins psychiatriques à la demande d’un tiers) pourrait être désigné comme persécuteur par la suite. Les indications d’hospitalisation sont le danger pour la sécurité des personnes et les troubles à l’ordre public
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Trouble délirant persistant - Prise en charge
#63 #Cours #Delirant #Facultaires #Médecine #Persistant #Psychiatrie #Trouble

Traitement pharmacologique

Le recours à un traitement antipsychotique est recommandé dans les troubles délirants persis- tants (cf. Item 72). Les mêmes précautions d’emploi que chez les patients souffrant de schizophré- nie sont nécessaires. Cependant les traitements antipsychotiques sont souvent moins efficaces dans les troubles délirants persistants que dans le traitement des idées délirantes des patients schizophrènes. L’association à un traitement antidépresseur est parfois nécessaire pour traiter une comorbidité de type épisode dépressif caractérisé ou troubles anxieux

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Trouble délirant persistant - Prise en charge
#63 #Cours #Delirant #Facultaires #Médecine #Persistant #Psychiatrie #Trouble

Traitement non pharmacologique : la psychothérapie

Dans ce cadre, la thérapie individuelle semble plus efficace que la thérapie de groupe. Une psychothérapie de soutien ou cognitivo-comportementale doit systématiquement être proposée en association au traitement médicamenteux.

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Points clefs
#64 #Cours #Depressif #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Trouble

Le trouble dépressif est associé à un risque suicidaire majeur.

Un épisode dépressif caractérisé se définit par : * une rupture avec l’état antérieur avec la présence des symptômes suivants, dont l’humeur dépressive ou la perte d’in- térêt ou du plaisir, présents presque tous les jours pendant une durée d’au moins 2 semaines consécutives : - augmentation/diminution significative du poids ou de l’appétit, - insomnie ou hypersomnie, - agitation ou ralentissement psychomoteur, - fatigue ou perte d’énergie, - sentiment de dévalorisation ou de culpabilité, - altération de la concentration ou indécision, - idées de mort ou suicidaires ; * souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement ; * absence de causes médicales non-psychiatriques ou absence de causes toxiques ; * ne répond pas aux critères d’une schizophrénie ou d’un autre trouble délirant persistant ; * pas d’antécédent d’épisode maniaque ou hypomaniaque

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Points clefs
#64 #Cours #Depressif #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Trouble

Les différentes formes cliniques de l’épisode dépressif caractérisé sont :

* avec caractéristiques mélancoliques, * avec caractéristiques psychotiques (congruentes ou non à l’humeur), * avec caractéristiques mixtes, * avec caractéristiques atypiques, * avec caractéristiques anxieuses, * avec caractéristiques catatoniques, * avec début durant le péri-partum

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Points clefs
#64 #Cours #Depressif #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Trouble
Le trouble dépressif caractérisé peut se présenter sous différentes formes évolutives : * trouble dépressif caractérisé isolé, * trouble dépressif caractérisé récurrent, * trouble dépressif persistant (anciennement trouble dysthymique), * trouble dysphorique prémenstruel
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Points clefs
#64 #Cours #Depressif #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Trouble
Pour les formes modérées à sévères, le traitement médicamenteux est toujours nécessaire : antidépresseur (1 re intention ISRS) pendant au moins 6 mois. Nécessité d’une surveillance clinico-biologique et réévaluation du risque suicidaire
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Introduction
#64 #Cours #Depressif #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Trouble
Le terme « dépression » correspond dans la classification actuelle du DSM-5 à l’épisode dépressif caractérisé (anciennement « épisode dépressif majeur »)
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Contexte épidémiologique
#64 #Cours #Depressif #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Trouble

Contexte épidémiologique

L’OMS recense dans le monde chaque année plus de 100 millions de cas d’épisode dépressif caractérisé. Le trouble dépressif caractérisé est une pathologie fréquente avec une prévalence ponctuelle des épisodes dépressifs caractérisés en France de 5 % et une prévalence vie entière de 11 % chez les hommes et 22 % chez les femmes. Il est associé à un risque suicidaire important puisque 30 à 50 % des tentatives de suicide en France sont secondaires à un épisode dépressif caractérisé et que plus de 80 % des suicidés présentent un épisode dépressif caractérisé au moment du passage à l’acte (cf. Item 348). Le premier épisode dépressif caractérisé peut survenir à tout âge. Il survient néanmoins plus fréquemment chez l’adulte jeune. Il est plus fréquent chez la femme à partir de l’adolescence avec un sex-ratio de 1/2 (1 homme pour 2 femmes). Il survient indépendamment de l’ethnie, du niveau d’éducation et du statut socio-économique. Il est à l’origine de coûts (directs et indirects) conséquents pour la société et génère un haut niveau de handicap (1 re cause d’année de vie perdue en bonne santé dans le monde).

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique
#64 #Cours #Depressif #Facultaires #Médecine #Psychiatrie #Trouble

Sémiologie psychiatrique

Un syndrome dépressif est caractérisé par la persistance dans le temps d’une tristesse pathologique de l’humeur et d’une baisse d’énergie. Il est caractérisé par une constellation de symptômes et de signes, qui varie d’un sujet à un autre.

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PSYCHOAFFECTIVES
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Perturbation de l’humeur :

* humeur dépressive/triste ; * il s’agit d’un sentiment pénible, douloureux, envahissant ; * elle est quasi constante dans le temps, indépendamment des circonstances environnantes ou des événements de vie ; * elle prédomine le plus souvent le matin, dès le réveil et a tendance à s’améliorer au cours de la journée

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PSYCHOAFFECTIVES
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Perturbation des émotions :

* anhédonie (= perte du plaisir). L’anhédonie est presque toujours présente à des degrés divers. Elle s’évalue en fonction du degré habituel d’intérêt du sujet, très variable d’une personne à l’autre et s’observe dans tous les domaines (vie affective, socio-professionnelle et loisirs) ; * anesthésie affective ; * anxiétés, angoisses

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PSYCHOAFFECTIVES
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Altérations du contenu de la pensée :

* idées de culpabilité : reproches pour des actes quotidiens banals ou passés qui n’avaient jusque-là suscité aucun sentiment de culpabilité. Sentiment d’une dette envers sa famille, d’être un poids pour les siens, voire à l’extrême, la culpabilité tourne à l’auto-accusation ; * idées de dévalorisation : perte de l’estime de soi, autodépréciation, conduisent à un senti- ment d’incapacité, d’inutilité ou d’indignité ; * idées d’incurabilité.

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PSYCHOAFFECTIVES
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Idées suicidaires :

Il peut s’agir : * de pensées centrées sur la mort (idées de mort), le patient s’interrogeant sur la nécessité de continuer à vivre ; * d’idées suicidaires avec ou sans plan précis pour se suicider

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PSYCHOMOTRICES
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Ralentissement psychomoteur ou agitation peuvent alterner ou être associés. Perturbations du cours de la pensée (ralentissement) : * bradypsychie (ralentissement des idées), * ruminations : pensées répétées, centrées sur soi et à contenu négatif, * monoidéisme (pensées répétées sur un seul contenu négatif).
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PSYCHOMOTRICES
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Altérations cognitives :

* altérations de la concentration, * altérations de la mémoire, * déficit de l’attention, * indécision

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PSYCHOMOTRICES
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Ralentissement moteur et comportemental :

* bradykinésie (lenteur des mouvements), * hypomimie (diminution des expressions du visage), voire amimie, * bradyphémie (lenteur du discours), * voix monocorde (aprosodie), * clinophilie, * incurie, * aboulie (= incapacité à exécuter les actes pourtant planifiés, et une grande difficulté à prendre des décisions ≠ apragmatisme = difficultés à entreprendre des actions par incapacité à planifier les activités). L’agitation se manifeste au contraire par des déambulations permanentes, l’incapacité à s’as- seoir. Elle est souvent liée à un état de tension interne ou d’anxiété

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PHYSIOLOGIQUES
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Perturbations du sommeil et des rythmes circadiens : * plainte d’insomnie (le plus fréquent) à type de réveils nocturnes, de réveils précoces et/ou difficultés d’endormissement ; * ou plainte de somnolence
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PHYSIOLOGIQUES
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Fatigue ou perte d’énergie :

* fatigue : signe d’appel non-spécifique mais très fréquent ; * asthénie ou la perte d’énergie peut être présente en permanence

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PHYSIOLOGIQUES
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Perturbations des conduites alimentaires :

* perte d’appétit (anorexie), le plus fréquent ; * dans d’autres cas : augmentation de l’appétit, et/ou modifications des habitudes alimen- taires (remplacement des repas par des prises rapides de nourriture, grignotage plus ou moins permanent, appétence pour les sucrés) ; * variations de poids, le plus souvent dans le sens d’une perte, mais parfois d’un gain

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Sémiologie psychiatrique : PERTURBATIONS PHYSIOLOGIQUES
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Perturbations de la sexualité

* diminution du désir et de l’excitation sexuelle, hyposexualité.

Autres symptômes neurovégétatifs, digestifs, urinaires, cardiovasculaires, douloureux, etc

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Poser le diagnostic d’un épisode dépressif caractérisé dans le cadre du trouble dépressif caractérisé (« unipolaire »)

Pour poser le diagnostic d’épisode dépressif caractérisé, il faut : * une sémiologie telle que décrite précédemment ; * une évolution depuis plus de 15 jours ; * une altération marquée du fonctionnement professionnel, des activités sociales ou des rela- tions interpersonnelles ; * l’absence de diagnostic différentiel (effets physiologiques directs d’une substance ou d’une autre affection médicale)

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Les critères DSM-5 pour un épisode dépressif caractérisé sont les suivants :

A. Au moins 5 des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et avoir représenté un changement par rapport à l’état antérieur ; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
N.B. : Ne pas inclure des symptômes qui sont manifestement imputables à une affection générale.

1. Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (sentiment de tristesse ou vide) ou observée par les autres (pleurs).
N.B. : éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent.

2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours.
3. Perte ou gain de poids significatif (5 %) en l’absence de régime, ou diminution ou augmentation de l’appétit tous les jours.
N.B. : Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue.

4. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
5. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours.
6. Fatigue ou perte d’énergie tous les jours.
7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade).
8. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres).
9. Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.

B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, profes- sionnel ou dans d’autres domaines importants.

C. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale.

D. L’épisode ne répond pas aux critères du trouble schizoaffectif et ne se superpose pas à une schizophrénie, à un trouble schizophréniforme, à un trouble délirant ou à une autre trouble psychotique.

E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque.

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Critères DSM V

N.B. : La réponse normale et attendue en réponse à un événement impliquant une perte significative (ex : deuil, ruine financière, désastre naturel), incluant un sentiment de tristesse, de la rumination, de l’insomnie, une perte d’appétit et une perte de poids, peut ressembler à un épisode dépressif. La présence de symptômes tels qu’un sentiment de dévalorisation, des idées suicidaires (autres que vouloir rejoindre un être aimé), un ralentissement psychomoteur, et une altération sévère du fonctionnement général suggèrent la présence d’un épisode dépressif caractérisé en plus de la réponse normale à une perte significative

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Le DSM-5 précise des critères d’intensité de l’épisode dépressif caractérisé, gradués en :

* léger (symptômes juste suffisants au diagnostic d’épisode dépressif caractérisé/peu de perturbations sociales ou professionnelles),

* moyen (plus de symptômes que nécessaire / perturbations sociales ou professionnelles modérées),

* sévère (quasiment tous les symptômes / perturbations sociales ou professionnelles nettes)

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Les différentes caractéristiques cliniques de l’épisode dépressif caractérisé actuel

Le DSM-5 précise des spécifications de l’épisode dépressif caractérisé qui vont correspondre à des formes cliniques distinctes : * avec caractéristiques mélancoliques, * avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur, * avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur, * avec caractéristiques mixtes, * avec caractéristiques atypiques, * avec caractéristiques catatoniques, * avec caractéristiques anxieuses, * avec début dans le péri-partum (cf. Item 62), * avec caractéristiques saisonnières (cf. Item 62).

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Avec caractéristiques mélancoliques

La caractéristique mélancolique correspond à un épisode dépressif d’intensité particulièrement sévère associée à un risque suicidaire élevé. La souff rance morale est profonde, le ralentissement moteur est majeur et peut être associé à un mutisme. Elle se caractérise par une anhédonie et/ou un manque de réactivité aux stimuli habituellement agréables (anesthésie affective), associés à plusieurs des symptômes suivants : * une humeur dépressive marquée par un découragement profond, un sentiment de désespoir, voire d’incurabilité, * des symptômes cliniques plus marqués le matin, * des troubles du sommeil avec réveils matinaux précoces, * une agitation ou un ralentissement psychomoteur marqué, * une perte d’appétit ou de poids significative, * une culpabilité excessive ou inappropriée

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Avec caractéristiques psychotiques

Autrefois appelé « dépression psychotique » ou « mélancolie délirante ». L’épisode dépressif est associé à la présence d’idées délirantes et/ou d’hallucinations. Les théma- tiques délirantes sont le plus souvent des idées de ruine, d’incapacité, de maladie, de mort, d’in- dignité, de culpabilité. Le DSM-5 spécifie l’épisode dépressif caractérisé avec caractéristiques psychotiques en 2 sous-types : * épisode dépressif caractérisé avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur : le contenu de toutes les idées délirantes et des hallucinations est en rapport avec les thèmes dépressifs ; * épisode dépressif caractérisé avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’hu- meur : le contenu de toutes les idées délirantes et des hallucinations n’ont aucun rapport avec les thèmes dépressifs (thème mystique, par ex.).

Le Syndrome de Cotard ou de négation d’organe est une forme clinique particulière de l’épisode dépressif caractérisé qui associe des idées délirantes de négation d’organes, de négation du temps (immortalité) ou de négation du monde (rien n’existe plus)

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Avec caractéristiques mixtes (anciennement épisode mixte)

Au moins 3 symptômes maniaques ou hypomaniaques sont présents pendant la majorité des jours de l’épisode dépressif caractérisé.

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Avec caractéristiques atypiques

La caractéristique atypique s’applique lorsque le sujet présente une réactivité de l’humeur qui vient s’opposer à l’habituelle humeur triste quasi constante dans le temps. D’autres symptômes peuvent être associés à cette réactivité de l’humeur : * une augmentation de l’appétit ou une prise de poids importante, * une hypersomnie, * une sensation de membres lourds, * une sensibilité au rejet dans les relations interpersonnelles ne se limitant pas à l’épisode

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Avec caractéristiques anxieuses

L’épisode dépressif est associé à des signes d’anxiété au 1 er plan. L’agitation anxieuse peut être associée à un risque majeur de passage à l’acte suicidaire (raptus anxieux). Les principaux symptômes sont une : * sensation d’énervement ou de tension intérieure, * sensation d’agitation inhabituelle, * difficulté à se concentrer en raison de l’inquiétude, * peur que quelque chose de terrible n’arrive, * impression de perte de contrôle de soi-même.

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Avec caractéristiques catatoniques

Le syndrome catatonique est marqué par un ensemble de symptômes psychomoteurs qui peuvent comprendre : la catalepsie (flexibilité cireuse), le négativisme, et les stéréotypies, impulsions, écholalie, échopraxie. Les étiologies les plus fréquentes de syndrome catatonique sont les étiolo- gies non-psychiatriques ; et dans les étiologies psychiatriques, les étiologies les plus fréquentes sont les troubles de l’humeur.

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Les différentes formes cliniques des troubles dépressifs

L’épisode dépressif caractérisé peut être isolé, récurrent, persistant, induit ou secondaire. Le DSM-5 définit ainsi en fonction du contexte d’apparition et de l’évolution d'un (ou des) épisode(s) dépressif(s) caractérisé(s) différents types de troubles dépressifs : * trouble dépressif caractérisé isolé. Présence d’un unique épisode dépressif caractérisé ; * trouble dépressif caractérisé récurrent. Présence d’au moins 2 épisodes dépressifs caractéri- sés séparés d’une période sans symptôme d’au moins 2 mois consécutifs ; * trouble dépressif persistant (anciennement trouble dysthymique). Il correspond à la présence d’une humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, pendant la majorité des jours pendant au moins 2 ans (1 an pour les adolescents) ; * trouble dysphorique prémenstruel (uniquement chez la femme). Il correspond à la présence de symptômes dépressifs pouvant être associés à une labilité émotionnelle marquée, une anxiété importante ou des symptômes physiques (tension des seins, douleurs articulaires ou muscu- laires) au cours de la plupart des cycles menstruels.

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif : DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
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Diagnostics différentiels

Il est nécessaire de discuter les diagnostics différentiels psychiatriques : * autres troubles de l’humeur (cf. Item 62) troubles bipolaires type I ou II, * les troubles délirants persistants (si présence de symptômes psychotiques associés) (cf. Item 61), * schizophrénie (cf. Item 61), * trouble de personnalité (dont personnalité état-limite) (cf. Item 64), * trouble anxieux (cf. Item 64), * trouble obsessionnel compulsif (cf. Item 64), * troubles addictifs

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif : DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
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Les diagnostics différentiels liés à une étiologie non-psychiatrique, pouvant induire du syndrome dépressif, sont : * toxiques : usage de substances psychoactives (alcool, cannabis, amphétamines et cocaïne, hallucinogènes). C’est le diagnostic différentiel le plus fréquent +++ (attention un épisode dépres- sif caractérisé peut néanmoins faire suite à une prise initiale de substance) ; * neurologiques : tumeur cérébrale, sclérose en plaque, accident vasculaire cérébral, un début de démence (surtout si patients âgé), épilepsie focale (rare) ; * endocriniennes : troubles thyroïdiens (hypothyroïdie), maladie de Cushing (hypercorticisme) ; * métaboliques : hypoglycémie, troubles ioniques, maladie de Wilson, etc. ; * iatrogéniques : médicamenteuses (corticoïdes, interféron-alpha, bêta-bloquants, L-Dopa, etc.)
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Comorbidités psychiatriques et non-psychiatriques

Les comorbidités sont fréquentes dans le trouble dépressif caractérisé : * troubles anxieux (50 à 70 %) : tels que le trouble panique avec ou sans agoraphobie, le trouble anxieux généralisé, le trouble obsessionnel compulsif, la phobie sociale ou le trouble stress post-traumatique ; * troubles addictifs (30 %) : les usages nocifs et dépendance d’alcool, et dans une moindre mesure les consommations d’autres substances psychoactives (nicotine, cannabis, cocaïne…) ; * trouble schizophrénique : dans le cas d’un épisode dépressif post-psychotique dans les suites d’un épisode de décompensation psychotique aigu (même s’il est parfois difficile de le distinguer avec un trouble schizo-affectif) ; * troubles de conduites alimentaires : anorexie mentale, boulimie ; * troubles du contrôle des impulsions ; * troubles de la personnalité ; * comorbidités non-psychiatriques (pathologies cardio-vasculaires, syndrome métabolique, pathologies endocriniennes, maladies inflammatoires chroniques, pathologies tumorales, mala- dies neurodégénératives…).

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Notion de physiopathologie

Le trouble dépressif est multifactoriel mêlant des facteurs de risque génétiques et environnementaux. Il existe de nombreuses descriptions qui ont évolué ces dernières années impliquant des dysfonc- tionnements des systèmes de neurotransmission monoaminergiques (sérotonine , noradrénaline, dopamine), des hormones du stress (cortisol), des mécanismes inflammatoires, des neurotro- phines (BDNF), ainsi que des boucles fronto-sous-corticales.

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le trouble dépressif
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le pronostic et l’évolution
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Le pronostic et l’évolution

L’évolution du trouble dépressif caractérisé est variable : * un seul épisode dépressif caractérisé sur la vie (50 %) ; * récurrence d’épisodes dépressifs caractérisés avec une fréquence variable (35 %) ; * chronicité avec une évolution de l’épisode en cours supérieure à 2 ans (15 %)

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le pronostic et l’évolution
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Les patients présentant un épisode dépressif caractérisé peuvent évoluer vers une rémission complète ou présenter des symptômes dépressifs résiduels persistants (rémission partielle) en nombre alors insuffisant pour porter le diagnostic d’épisode dépressif caractérisé. Certains patients présenteront une résistance au traitement antidépresseur (échec de deux traite- ments antidépresseurs bien conduits en termes de posologie et de durée). Les complications sont principalement représentées par le risque de suicide, de désinser- tion socio-professionnelle, de récurrences dépressives et de comorbidités psychiatriques et non-psychiatriques.
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Le pronostic et l’évolution
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Les facteurs de mauvais pronostics, prédictifs de rechutes ou récurrences dépressives sont : * le sexe féminin, * une histoire familiale de trouble de l’humeur, * un âge de début précoce, * le nombre d’épisodes passés, * une durée plus longue de l’épisode index, * une sévérité plus importante de l’épisode index, * la persistance de symptômes résiduels dépressifs, * la présence d’une comorbidité psychiatrique ou non-psychiatrique
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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L’hospitalisation en psychiatrie

Une hospitalisation se justifie en cas de : * risque suicidaire élevé ou de mise en danger, * épisode dépressif caractérisé sévère, * épisode avec caractéristiques mélancoliques ou psychotiques. Les formes sévères et/ou résistantes au traitement nécessitant une réévaluation diagnostique et thérapeutique, avec comorbidités complexes (psychiatriques : troubles anxieux sévères, troubles addictifs notamment, ou non-psychiatriques rendant l’état médical général préoccupant), en particulier dans les situations d’isolement ou de soutien socio-familial réduit, pourront nécessiter également une hospitalisation.

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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En cas de prise en charge ambulatoire, proposer des consultations rapprochées et régulières (1x/semaine) avec réévaluation systématique de l’état clinique, de la réponse thérapeutique et du risque suicidaire
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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Bilan pré-thérapeutique clinique complet et paraclinique * Notamment poids, T°, PA, FC, état buccodentaires, IMC, mesure du périmètre abdominal. * NFS, plaquettes, ionogramme sanguin, glycémie, bilan lipidique (TG, cholestérol), bilan rénal (urée, créatinémie), bilan hépatique (GGT, ASAT, ALAT, PAL), bilan thyroïdien (TSHus), BHCG. * ECG (QT)
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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Traitement antidépresseur

Pour les formes d’épisode dépressif caractérisé d’intensité modérée à sévère, un traitement antidé- presseur est recommandé. En 1 re intention : plutôt un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) augmenté progressivement à posologie efficace en fonction de la tolérance. Le délai d’action de l’antidépresseur est de plusieurs semaines et doit être donné au patient. L’évaluation de la réponse au traitement nécessite au moins 2 semaines de traitement à dose efficace

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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En cas de non-réponse après un premier traitement antidépresseur, plusieurs stratégies thérapeu- tiques peuvent être envisagées : * augmentation de posologie de l’antidépresseur ; * changement de traitement antidépresseur (de même classe pharmacologique ou de classe pharmacologique différente) ; * combinaison de deux traitements antidépresseurs ; * stratégies de potentialisation (sels de lithium, hormones thyroïdiennes, antipsychotiques de seconde génération) ; * stratégies non médicamenteuses
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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Spécificité de l’instauration du traitement

En fonction de l’âge :

Enfant et adolescent : la posologie sera adaptée en fonction du poids, l’initiation sera plus progressive que chez l’adulte, la surveillance médicale sera plus rapprochée que chez l’adulte (risque de levée d’inhibition). Le traite- ment antidépresseur n’est pas systématique chez l’adolescent et ne sera instauré qu’après plusieurs consulta- tions a visée diagnostique et psychothérapeutique.

Sujet âgé : la posologie sera adaptée à la fonction rénale et hépatique, l’initiation sera plus progressive que chez l’adulte, la surveillance médicale sera plus rapprochée que chez l’adulte (notamment de la tolérance, risque d’hy- ponatrémie), une évaluation précise d’éventuelles interactions médicamenteuses sera réalisée

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Pour les femmes enceintes, le bénéfice-risque du traitement antidépresseur doit être discuté pour chaque patiente. Le dépistage, prévention et traitement de la dénutrition sont nécessaires. Pour les formes cliniques avec caractéristiques psychotiques, un traitement par antipsychotique peut être associé à l’antidépresseur. Dans l’attente de l’effet du traitement antidépresseur, en cas d’anxiété importante, un traitement anxiolytique par benzodiazépine peut être instauré
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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De même, en cas de plainte d’insomnie, un traitement hypnotique pourra être proposé. Du fait des risques de dépendance, la posologie doit être régulièrement réévaluée et la durée de prescription limitée (4 semaines)
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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L’arrêt du traitement médicament d’un premier épisode dépressif caractérisé isolé peut être discuté 6 mois à 1 an après obtention de la rémission clinique (le risque maximum de rechute se situant dans les 6 à 8 mois qui suivent l’arrêt du traitement)
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En cas de trouble dépressif récurrent (et notamment dès le 3 e épisode dépressif caractérisé) : * après rémission des symptômes, traitement de maintien par : antidépresseurs ; * +/- psychothérapie pendant une durée de 18 mois à 2 ans ; * utiliser la molécule et la posologie qui ont permis d’obtenir la rémission complète des symptômes. N.B. : La notion de résistante thérapeutique se définit par les échecs successifs de 2 antidépres- seurs à dose efficace durant une durée suffisante (au moins 6 semaines)
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Traitement physique

L’électroconvulsivothérapie (ECT) peut être utilisée dans les formes les plus sévères d’épisode dépressif caractérisés (formes à caractéristiques mélancoliques, catatoniques ou psychotiques) et/ou en cas de résistance ou de contre-indication au traitement médicamenteux et/ou dans les situations d’urgences vitales (risque suicidaire ou risque de dénutrition/déshydratation). Dans certains cas, des ECT d’entretien sont proposées (généralement 1x/mois) durant plusieurs mois pour prévenir le risque de rechute ou récidive dépressive.

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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Psychothérapies

La psychothérapie de soutien est toujours indiquée. Les psychothérapies dites structurées peuvent être indiquées en monothérapie pour les épisodes dépressifs caractérisés d’intensité légère et en association au traitement médicamenteux pour les épisodes dépressifs caractérisés d’intensité modérés à sévères

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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Les thérapies ayant les niveaux de preuve les plus élevés sont les thérapies cognitivo-comportementales et les thérapies interpersonnelles
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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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Réhabilitation psychosociale

Chez certains patients et sur indication, des stratégies de réadaptation sociale et profession- nelle peuvent être mises en place dans le cadre de la prise en charge du handicap (cf. Item 117). L’ALD 30, à 100 %, avec exonération du ticket modérateur ne doit pas être oubliée dans les troubles dépressifs récurrents ou persistants

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Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte - Prise en charge
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La stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS). La rTMS agit en stimulant de façon non invasive les neurones du cortex cérébral par induction magnétique en utilisant des champs magnétiques brefs à haute intensité. L’efficacité de cette méthode dans le traitement des épisodes dépressifs caractérisés est en cours d’évaluation.
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Trouble anxieux généralisé - Points clefs
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Points clefs

Le trouble anxieux généralisé est un trouble anxieux chronique caractérisé par des inquiétudes, permanentes, durables (évoluant depuis plus de 6 mois), difficilement contrôlables et dirigées sur au moins deux thèmes différents. Le TAG comporte également des symptômes physiques et des perturbations des fonctions physiologiques de base (appétit, sommeil) qui peuvent être d’expression clinique variée, souvent source d’un non repérage des symp- tômes psychiques. La plainte d’insomnie est souvent au premier plan.

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Trouble anxieux généralisé - Points clefs
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Les principaux diagnostics différentiels sont les pathologies non-psychiatriques, les intoxications aux substances psychoactives, les autres troubles anxieux et l’épisode dépressif caractérisé. Les complications principales sont l’épisode dépressif caractérisé, le suicide, ainsi que les troubles addictifs. La prise en charge doit combiner une éducation thérapeutique, une psychothérapie (TCC), et un traitement pharma- cologique basé sur les antidépresseurs (ISRS) au long cours dans les formes sévères
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Trouble anxieux généralisé - Introduction
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Introduction

Le trouble anxieux généralisé (TAG) est un trouble anxieux marqué par une symptomatologie anxieuse chronique (soucis excessifs et mal contrôlés) évoluant pendant plus de 6 mois. On l’ap- pelle parfois la « maladie des inquiétudes ».

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Trouble anxieux généralisé - Introduction
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En pratique

Les signes et symptômes de base de l’anxiété (émotions anxieuses, cognitions anxieuses, comportements anxieux) peuvent être présents chez des sujets indemnes de toute pathologie. Cependant, ils peuvent devenir pathologiques du fait de leur intensité, de leur retentissement et de leur mauvais contrôle. Ils peuvent alors s’inscrire dans deux cadres différents : * en tant que signes ou symptômes, dans presque toutes les pathologies psychiatriques ; * en tant que diagnostic spécifique, dans ce que l’on nomme les « troubles anxieux » qui correspondent à des diagnostics bien établis : trouble anxieux généralisé, trouble panique, agoraphobie, phobie spécifique, phobie sociale, trouble stress post traumatique, trouble obsessionnel compulsif.

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Trouble anxieux généralisé - Contexte épidémiologique
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Contexte épidémiologique

Ce trouble est fréquent puisque sa prévalence sur la vie entière en population générale est d’envi- ron 5 %. On retrouve une prédominance féminine (2 femmes pour un homme). Le TAG peut débuter à tout âge de la vie, mais le plus souvent il apparaît vraiment autour de 35-45 ans. Enfin, il s’agit du trouble anxieux le plus fréquent chez le sujet âgé

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Trouble anxieux généralisé - Sémiologie Psychiatrique
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Anxiété et soucis excessifs

La caractéristique principale du TAG est une appréhension continue non associée à un événement déclencheur particulier. Le patient présente des inquiétudes et des ruminations diverses (d’où l’appellation « généralisée ») concernant l’avenir, pour des petites choses ou des problèmes plus sérieux concernant : la santé, le travail, l’argent, les proches. Cette anxiété apparaît excessive, c’est-à-dire non justifiée par des éléments réels, et non contrô- lable, entraînant des problèmes de concentration sur les tâches courantes et des troubles très fréquents de l’endormissement. Elle est dirigée sur au moins deux thèmes différents. On peut aussi retrouver des symptômes d’hypervigilance avec réactions de sursaut au moindre bruit ou à la moindre surprise. Les symptômes doivent être continus, présents tous les jours ou presque

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Trouble anxieux généralisé - Sémiologie Psychiatrique
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Symptômes physiques et perturbations physiologiques

Le TAG comprend également des symptômes physiques et des perturbations des fonctions physio- logiques de base (appétit, sommeil) qui peuvent être d’expression clinique variée : myalgies, céphalées, altérations du sommeil, symptômes digestifs, hyperactivité végétative, asthénie, irri- tabilité, difficultés de concentration, etc. Ces symptômes retardent fréquemment le diagnostic de TAG, les patients étant orientés vers des spécialités médicales non-psychiatriques

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Trouble anxieux généralisé - Sémiologie Psychiatrique
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Diagnostic positif

Le diagnostic de TAG repose sur : * la présence de soucis excessifs difficiles à contrôler ; * des symptômes physiques et de perturbations des fonctions physiologiques de base (appétit, sommeil) ; * une durée des symptômes ≥ 6 mois ; * une souffrance cliniquement significative ou une altération au niveau social, professionnel ou dans un autre domaine important du fonctionnement ; * l’absence d’effets d’une substance ou d’une autre pathologie

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Trouble anxieux généralisé - Sémiologie Psychiatrique
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Classifications internationales

Critères du trouble anxieux généralisé dans le DSM-5

A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concer- nant un certain nombre d’événements ou d’activités (tel le travail ou les performances scolaires).

B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.

C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois) : - agitation ou sensation d’être survolté ou à bout, - fatigabilité, - difficultés de concentration ou trous de la mémoire, - irritabilité, - tension musculaire, Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu agité et non satisfaisant).

D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération cliniquement significa- tives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (par exemple hyperthyroïdie).

F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental [par exemple anxiété ou souci d’avoir une autre attaque de panique dans le trouble panique, évaluation négative dans l’anxiété sociale (phobie sociale), contami- nation ou d’autres obsessions dans le trouble obsessionnel compulsif, séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation, souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique, prise de poids dans l’anorexie mentale, plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique, défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle, avoir une maladie grave dans la crainte excessive d’avoir une maladie, ou teneur de croyances délirantes dans la schizophrénie ou le trouble délirant].

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Trouble anxieux généralisé - Diagnostics différentiels
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Pathologies non-psychiatriques

Comme devant tout tableau psychiatrique, les causes non-psychiatriques doivent être éliminées.

Il s’agit essentiellement : * des pathologies cardiovasculaires : syndrome coronarien aigu, hypertension artérielle, trou- bles du rythme, etc. ; * des pathologies de l’appareil respiratoire : asthme, etc. ; * des pathologies neurologiques : épilepsie, sclérose en plaque, crises migraineuses, accidents ischémiques transitoires, etc. ; * des pathologies endocriniennes : hypoglycémie, diabète, dysthyroïdie, phéochromocytome, hyperthyroïdie, syndrome de Cushing, hypoparathyroïdie, etc

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Trouble anxieux généralisé - Diagnostics différentiels
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Intoxications par une substance psychoactive

La prise de certaines substances doit être recherchée : amphétamines, cocaïne, hallucinogènes, cannabis, etc. Un syndrome de sevrage doit également être éliminé (alcool, benzodiazépines, opiacés, etc.)

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Trouble anxieux généralisé - Diagnostics différentiels
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Pathologies psychiatriques

Il s’agit des autres troubles anxieux, notamment le trouble stress post-traumatique ou le trouble de l’adaptation avec anxiété (contrairement à ces pathologies « réactionnelles au stress », les patients souff rant de TAG présentent des inquiétudes permanentes, même en dehors de tout événe- ment de vie stressant), le trouble panique et le trouble obsessionnel compulsif. L’hypochondrie doit également être évoquée, même si une composante hypochondriaque (inquiétudes concer- nant la santé) est fréquemment retrouvée dans le TAG. Un épisode dépressif caractérisé constitue également un diagnostic différentiel mais peut très bien compliquer un TAG constitué

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Trouble anxieux généralisé - Diagnostics différentiels
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Comorbidités psychiatriques

Les comorbidités psychiatriques sont nombreuses avec essentiellement : * les autres troubles anxieux : phobie sociale et trouble panique ; * les troubles de la personnalité dits « anxieux » : personnalité dépendante et personnalité évitante ; * les troubles addictifs ; * l’épisode dépressif caractérisé

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Trouble anxieux généralisé
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Notions de physiopathologie

L’origine du TAG est multifactorielle avec l’implication de facteurs de vulnérabilité génétique (tempérament anxieux, sensibilité au stress) mais également de facteurs environnementaux (pression professionnelle, stress divers). Au niveau cognitif, les principaux mécanismes sont les interprétations erronées avec attribution d’un caractère dangereux et menaçant aux stimuli environnementaux qui ne présentent aucune menace objective (« alerte émotionnelle anormale »). Les modèles actuels insistent également sur le concept d’« intolérance à l’incertitude » dans le TAG qui entraînerait une inquiétude anormale et des comportements de prévoyance ou d’évitement qui apparaissent excessifs

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Trouble anxieux généralisé
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Complications

L’épisode dépressif caractérisé est une complication fréquente du TAG qui doit toujours être recherchée. Le risque suicidaire doit donc régulièrement être évalué également. Un trouble addictif (alcool, benzodiazépines, cannabis) peut compliquer le TAG. Les répercussions socio-professionnelles peuvent être importantes (arrêts de travail, perte de productivité)

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Trouble anxieux généralisé
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Évolution

L’évolution du TAG est chronique, mais avec de possibles fluctuations (atténuation sur quelques semaines ou moins, puis nouveaux épisodes). Les liens avec les autres troubles anxieux sont étroits, de même qu’avec l’épisode dépressif caractérisé.

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Trouble anxieux généralisé - Prise en charge psychiatrique
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La prise en charge psychiatrique

Le TAG est un trouble chronique qui nécessite donc un traitement de fond, au long cours. Le trai- tement associe une éducation thérapeutique de même que des moyens psychothérapeutiques et éventuellement pharmacologiques

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Trouble anxieux généralisé - Prise en charge psychiatrique
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Éducation thérapeutique

L’éducation thérapeutique est centrale dans la prise en charge du TAG. Elle doit associer explica- tions sur les symptômes, réassurance et information sur la pathologie. Des règles hygiéno-diététiques simples mais à installer sur la durée doivent également être expli- quées au patient : * arrêt des excitants : café, tabac, alcool et autres substances psychoactives ; * bon équilibre alimentaire ; * règles hygiéno-diététiques de sommeil ; * pratique d’une activité physique régulière ; * techniques de relaxation ; * information sur les risques liés à l’usage des médicaments anxiolytiques

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Trouble anxieux généralisé - Prise en charge psychiatrique
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Psychothérapie

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) doivent être privilégiées, ayant largement montré leur intérêt dans cette pathologie (cf. Item 71). Parmi elles, les stratégies centrées sur la gestion des émotions et des inquiétudes sont les plus pertinentes, avec un apprentissage de tech- niques de relaxation qui peut être décisif. Dans certains cas, d’autres formes de psychothérapie (psychanalytique, familiale) peuvent être envisagées, en fonction de la demande du patient et des facteurs psychologiques associés.

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Trouble anxieux généralisé - Prise en charge psychiatrique
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Traitement pharmacologique de fond

Le recours à un traitement médicamenteux au long cours peut se justifier dans les formes sévères et invalidantes, notamment lorsque les mesures précédentes n’ont pas été efficaces ou applicables. Le traitement psychopharmacologique principal repose sur l’utilisation des antidépresseurs avec en première intention les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

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Trouble anxieux généralisé - Prise en charge psychiatrique
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(ISRS) L’efficacité de ces molécules dans le TAG est indépendante de l’existence d’un épisode dépressif caractérisé associé. Le délai d’action des ISRS est de 2 à 4 semaines. La posologie est la même que pour l’épisode dépressif caractérisé. Cependant, on privilégiera des doses faibles à l’introduction du traitement. La durée du traitement est de 6 à 12 mois. Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA) peuvent également être utilisés.
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Trouble anxieux généralisé - Prise en charge psychiatrique
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Traitement pharmacologique ponctuel en cas de manifestations anxieuses intenses et invalidantes

Les psychotropes à activité anxiolytique rapide comme les benzodiazépines peuvent égale- ment être utilisés de manière ponctuelle et bien limitée dans le temps (maximum 12 semaines) en cas de manifestations anxieuses intenses et invalidantes. Elles peuvent aussi être utilisées transitoirement en association avec les antidépresseurs en attendant une efficacité optimale de ces derniers. L’hydroxyzine (Atarax ® ) peut constituer une alternative aux benzodiazépines. Ces molécules ne constituent en aucun cas un traitement de fond du TAG.

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Trouble anxieux généralisé - Prise en charge psychiatrique
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L’hospitalisation en psychiatrie

Elle n’est jamais nécessaire pour le TAG, sauf en cas exceptionnel de phase très aiguë et surtout en cas de comorbidité dépressive

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Trouble panique - Points clefs
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Points clefs

Le trouble panique est un trouble anxieux chronique caractérisé par la répétition d’attaques de panique, pour certaines spontanées et imprévisibles. La répétition des crises entraîne l’apparition d’une anxiété anticipatoire qui peut alors se compliquer d’agoraphobie. Les principaux diagnostics différentiels sont les pathologies non-psychiatriques, les prises de substance psychoactive, certaines pathologies psychiatriques. Les complications principales sont l’épisode dépressif caractérisé et le suicide, les troubles addictifs et les complications liées à un évitement de nombreuses situations redoutées. La prise en charge doit combiner une éducation thérapeutique, une psychothérapie (TCC), et un traitement pharmacolo- gique basé sur les antidépresseurs (ISRS)

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Trouble panique - Introduction
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Introduction

Le trouble panique (TP) est un trouble anxieux caractérisé par la répétition des attaques de panique (AP) et par la peur de leur survenue.

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Trouble panique - Contexte épidémiologique
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Contexte épidémiologique

La prévalence sur la vie entière du TP varie entre 1 et 3 % selon les études en population générale.

Il est plus fréquent en population féminine.

L’âge de début se situe typiquement entre 20 et 30 ans. Cependant, on retrouve également des débuts plus précoces à l’adolescence et sporadiquement à tout âge de la vie.

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Trouble panique - Sémiologie Psychiatrique
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La répétition des attaques de panique

La répétition des attaques de panique est la caractéristique principale du TP. Le plus souvent, ces AP sont spontanées et imprévisibles (pas de facteur déclenchant identifié), au moins au début de l’évolution du trouble. Secondairement, les crises vont être de moins en moins spontanées et être liées à une anxiété anticipatoire, souvent associée à la confrontation à des situations redoutées dans le cadre d’une agoraphobie compliquant fréquemment le TP.

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Trouble panique - Sémiologie Psychiatrique
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L’anxiété anticipatoire

La répétition des crises entraîne l’apparition d’une anxiété anticipatoire. Cette anxiété se mani- feste par une anticipation permanente de la survenue d’une AP : le patient vit dans la crainte de voir se reproduire les AP de manière inopinée (puisqu’elles peuvent survenir effectivement de manière imprévisible). On parle de la « peur d’avoir peur ». Se développent alors des préoccu- pations concernant les conséquences possibles de l’AP, comme la peur de mourir ou de devenir fou, qui peuvent modifier le comportement du patient, et aboutir à des complications (isolement social, changement des habitudes de vie, etc.). Finalement, un mécanisme de conditionnement interne se met en place : tous les symptômes d’une AP potentielle et débutante, comme des palpitations ou des sensations vertigineuses, deviennent angoissants et peuvent déclencher réellement une crise complète

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Trouble panique - Sémiologie Psychiatrique
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L’agoraphobie

Une agoraphobie peut venir compliquer le TP. Le patient craint alors l’ensemble des situations dans lesquelles il ne pourrait facilement s’échapper ou dans lesquelles il ne pourrait être secouru en cas d’AP (espaces découverts, magasins, files d’attente, foules, lieux publics, endroits clos, etc.). Le patient finit par éviter ces situations, ce qui peut restreindre considérablement son autono- mie. L’agoraphobie ne désigne donc pas seulement la peur de la « place publique » (agora) et des grands espaces, mais la peur de toutes les situations associées au risque d’AP

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Trouble panique - Sémiologie Psychiatrique
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Bien que TP et agoraphobie soient fréquemment associés, ces 2 entités diagnostiques peuvent être retrouvées de manière isolée chez certains patients. Il existe ainsi des formes d’agoraphobie sans TP et des formes de TP sans agoraphobie.
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Trouble panique
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Pour faire le diagnostic de TP

Le diagnostic de TP repose sur : * répétition des attaques de panique, * présence d’une anxiété anticipatoire. * La symptomatologie n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale. * La symptomatologie n’est pas mieux expliquée par un autre trouble psychiatrique

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Trouble panique
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Classifications internationales

Critères du TROUBLE PANIQUE dans le DSM-5

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues.

B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :

  • Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (par exemple de perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »)
  • Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (par exemple comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).

C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (par exemple hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).

D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental

  • Par exemple :
    • L’attaque de panique ne survient pas exclusivement en réponse à des situations sociales redoutées comme l’anxiété sociale
    • Ou en réponse à des objets ou situations phobogènes spécifiques, comme dans la phobie spécifique
    • Ou en réponse à des obsessions, comme dans le trouble obsessionnel compulsif
    • Ou en réponse à un rappel d’évènements traumatiques, comme dans un trouble stress post-traumatique
    • Ou en réponse à la séparation des figures d’attachement, comme dans l’anxiété de séparation

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Trouble panique
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Classifications internationales

Critères de l’agoraphobie dans le DSM-5

A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes : * utiliser les transports en commun (par exemple voitures, bus, trains, bateaux, avions) ; * être dans des endroits ouverts (par exemple parking, marchés, ponts) ; * être dans des endroits clos (par exemple magasins, théâtres, cinémas) ; * être dans une file d’attente ou dans une foule ; * être seul à l’extérieur du domicile.

B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (par exemple peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).

C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.

D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant t ypiquement 6 mois ou plus.

G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

H. Si une autre affection médicale (par exemple maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.

I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple les symptômes ne sont pas limités à une phobie spécifique de type situationnel, ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale), et ne sont pas liés exclusivement à des obses- sions (comme dans le trouble obsessionnel compulsif), à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’appa- rence physique (comme l’obsession d’une dysmorphie corporelle), à des rappels d’évènements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ou à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).

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Trouble panique
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Les différentes formes cliniques

On distingue principalement 2 formes de TP : le TP avec ou sans agoraphobie. Il existe par ailleurs des formes de sévérité différente, notamment en fonction du nombre d’AP qui peut varier de quelques-unes par an à plusieurs par jour.

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Trouble panique - Diagnostics différentiels
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Pathologies non-psychiatriques

Comme devant tout tableau psychiatrique, les causes non-psychiatriques doivent être éliminées.

Il s’agit essentiellement : * des pathologies cardiovasculaires : syndrome coronarien aigu, hypertension artérielle, trou- bles du rythme, etc. ; * des pathologies de l’appareil respiratoire : asthme, etc. ; * des pathologies neurologiques : épilepsie, sclérose en plaque, crises migraineuses, accidents ischémiques transitoires, etc. ; * des troubles ORL : pathologies de l’oreille interne ; * des pathologies endocriniennes : hypoglycémie, diabète, dysthyroïdie, phéochromocytome, hyperthyroïdie, syndrome de Cushing, hypoparathyroïdie, etc.

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Trouble panique - Diagnostics différentiels
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Intoxications par une substance psychoactive

La prise de certaines substances doit être recherchée : amphétamines, cocaïne, hallucinogènes, cannabis, etc. Un syndrome de sevrage doit également être éliminé (alcool, benzodiazépines, opiacés, etc.).

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Trouble panique - Diagnostics différentiels
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Pathologies psychiatriques

Il s’agit des autres troubles anxieux (phobie sociale, phobie spécifique, trouble stress post- traumatique, etc.). L’hypochondrie doit également être recherchée, mais elle est souvent associée au trouble panique. Un épisode dépressif caractérisé constitue également un diagnostic différentiel mais peut très bien compliquer un TP constitué.

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Trouble panique - Pronostic et évolution
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Comorbidités psychiatriques

Les comorbidités psychiatriques sont nombreuses avec essentiellement : * les autres troubles anxieux (phobie sociale, trouble panique, etc.) ; * les troubles de la personnalité dits « anxieux » (personnalité dépendante et personnalité évitante) ; * les troubles addictifs ; * L’épisode dépressif caractérisé.

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Trouble panique - Pronostic et évolution
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Notions de physiopathologie

Les mécanismes étiopathogéniques du TP ne sont pas connus. L’origine de cette pathologie est multifactorielle : facteurs génétiques, neurobiologiques et environnementaux. Au niveau cognitif, les modèles actuels mettent en avant l’interprétation erronée des sensations internes (c’est le concept de « phobie intéroceptive »). Les patients auraient ainsi tendance à inter- préter de manière catastrophiste certaines sensations internes physiologiques. Ceci renforcerait l’anxiété et les symptômes physiques, générant de nouvelles interprétations catastrophistes. Un véritable « cercle vicieux » s’installe alors

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Trouble panique - Pronostic et évolution
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Trouble panique - Pronostic et évolution
Complications

L’épisode dépressif caractérisé est une complication fréquente du TP qui doit toujours être recherchée (60 à 70 % des cas).
Le risque suicidaire doit donc régulièrement être évalué.

Un trouble addictif vient aussi fréquemment compliquer le TP (20 à 40 % des cas).

Les répercussions socio-professionnelles peuvent également être importantes : besoin d’être accompagné, limitation des déplacements par crainte des transports en communs, des lieux publics, de l’éloignement du domicile, etc

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Trouble panique - Pronostic et évolution
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Évolution

L’évolution du TP est généralement chronique. Les principaux facteurs de pronostic sont la durée d’évolution du trouble, les comorbidités psychiatriques et addictologiques et l’importance du retentissement sur la vie quotidienne du patient. Une amélioration partielle est possible spontané- ment sur le long terme (après 10 ou 15 ans par exemple) : les AP peuvent s’espacer voire disparaître, mais l’anxiété anticipatoire et surtout l’agoraphobie persistent souvent pendant des années.

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Trouble panique - Prise en charge psychiatrique
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La prise en charge psychiatrique

Le TP est un trouble chronique qui nécessite donc un traitement de fond, au long cours. Le traitement associe des moyens pharmacologiques, psychothérapeutiques et une éducation thérapeutique. L’objectif principal est le contrôle des AP.

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Trouble panique - Prise en charge psychiatrique
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Éducation thérapeutique

L’éducation thérapeutique est centrale dans la prise en charge du TP car il s’agit souvent d’une pathologie chronique avec des risques importants de rechute. Elle doit associer explications sur les symptômes de l’AP, réassurance et information sur la pathologie. Des règles hygiéno-diététiques simples doivent également être expliquées au patient : * arrêt des excitants : café, tabac, alcool et autres substances psychoactives ; * bon équilibre alimentaire ; * règles hygiéno-diététiques de sommeil ; * pratiquer une activité physique régulière ; * techniques de relaxation ; * information sur les risques liés à l’usage des médicaments anxiolytiques

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Trouble panique - Prise en charge psychiatrique
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Psychothérapie

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) doivent être privilégiées, ayant largement montré leur intérêt dans cette pathologie (cf. Item 71). Les techniques les plus utiles sont centrées sur l’exposition et la désensibilisation aux sensations physiques des AP et aux situations redoutées en cas d’agoraphobie associée. La place des méthodes de relaxation est également importante. Dans certains cas, d’autres formes de psychothérapie (psychanalytique, familiale) peuvent être envisagées, en fonction de la demande du patient et des facteurs psychologiques associés

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Traitement pharmacologique de fond

Le traitement pharmacologique principal repose sur l’utilisation des anti-dépresseurs avec en première intention les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).

Cette prescription est justifiée dans les formes sévères, avec des AP fréquentes et un retentissement important.

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Trouble panique - Prise en charge psychiatrique
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Trouble panique - Prise en charge psychiatrique

(ISRS)

L’efficacité de ces molécules dans le TP est indépendante de l’existence d’un épisode dépressif caractérisé associé.

Le délai d’action des ISRS est de 3 à 4 semaines.
La posologie est la même que pour l’épisode dépressif caractérisé.
Cependant, on privilégiera des doses faibles à l’introduction du traitement, car une augmentation trop rapide des posologies peut aggraver les AP initialement.
La durée du traitement est de 6 à 12 mois.

Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA) peuvent également être utilisés.

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Traitement pharmacologique ponctuel en cas de manifestations anxieuses intenses et invalidantes

Les psychotropes à activité anxiolytique rapide comme les benzodiazépines peuvent également être utilisés de manière ponctuelle et bien limitée dans le temps (lors des crises ou sur quelques jours au maximum) en cas de manifestations anxieuses intenses et invalidantes. Elles peuvent aussi être utilisées transitoirement en association avec les antidépresseurs en attendant une effi- cacité optimale de ces derniers, en prévenant le patient des risques de dépendance et en asso- ciant une prise en charge comportementale. L’hydroxyzine (Atarax ® ) peut constituer une alterna- tive aux benzodiazépines. Ces molécules ne constituent en aucun cas un traitement de fond du TP.

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